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La sortie des avocats de Khalifa Sall en relief
Publié le samedi 7 juillet 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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La presse quotidienne continue toujours à se faire l’écho du retentissement de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO dans l’affaire Khalifa Sall, le maire de Dakar condamné à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pénale de 5 millions francs CFA, dans le cadre d’un détournement présumé de 1, 8 milliard de francs CFA.

Vox Populi signale que les avocats de M. Sall ont rencontré la presse vendredi, pour exiger ‘’l’exécution de la décision’’ de la Cour de justice communautaire. ‘’A les en croire, ceux qui retiennent +arbitrairement+ le maire de Dakar, encourent une peine criminelle’’.

Le quotidien Enquête met en relief ‘’les mises garde des avocats de Khalifa Sall et Cie’’. Le journal indique que selon Me Ciré Clédor Ly et Cie, ‘’l’Etat doit s’exécuter +volontairement+ dans la mesure où l’arrêt a force obligatoire à compter du jour de son prononcé, sous peine de voir les responsables encourir 10 ans ferme’’.

De son côté, L’Observateur informe que ‘’les avocats de Khalifa exigent l’annulation du procès’’. Ils ont au passage ‘’dénoncé l’immixtion du ministre de la Justice [Imaïla Madior Fall] et du chef du gouvernement [Mahammed Boun Abdallah Dionne] dans le procès du maire de Dakar, notamment l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO’’.

Le Quotidien relève qu’ils ont demandé à la Cour d’appel de Dakar d’’’ordonner la libération immédiate de leur client’’. Pour Me Clédor Ciré Ly, par exemple, ‘’jamais cette Cour de justice n’a rendu un verdict aussi limpide’’.

WalfQuotidien prévient en indiquant qu’en ‘’en refusant d’appliquer les verdicts de la Cour de justice de la CEDEAO qui lui sont défavorables, le Sénégal s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’à son exclusion de l’instance communautaire’’.

D’après Sud Quotidien, au-delà du cas du maire de Dakar, c’est le champ politique sénégalais entier qui est ‘’en ébullition’’, avec d’autres dossiers chauds comme la décision de la CEDEAO, le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales, la validation du parrainage par le Conseil constitutionnel.

‘’Branle-bas de l’opposition !’’, s’exclame le quotidien du Groupe Sud Communication, estimant qu’’’à 7 mois de la présidentielle du 24 mars 2019, la sphère politique sénégalaise semble atteindre sa vitesse de croisière en terme d’animation politique’’.

C’est dans ce contexte que L’Observateur signale que le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) annonce sa décision de maintenir la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade dont l’inscription sur les listes électorales a été rejetée.

A propos toujours du maintien de cette candidature, le quotidien Enquête écrit que les libéraux sont sur le pied de guerre. Selon le journal, ils se sont réunis vendredi en comité directeur et ont réaffirmé la candidature de l’ancien ministre des Infrastructures, en dépit du rejet de son inscription sur les listes électorales.

Et selon l’As, le comité directeur du PDS ‘’demande à tous les responsables, militants, souteneurs et citoyens épris de liberté de prendre toutes les dispositions utiles et organiser la collecte des parrainages prévus par la loi pour soutenir notre candidat’’. Une posture que le journal assimile à une capitulation tant le parti était opposé à la loi sur le parrainage.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil révèle, à propos de la deuxième phase du Parc industriel de Diamniadio, que ‘’la Chine met 60 milliards de FCfa’’.
ASG
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