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Macron, al-Thani, Erdogan, Xi Jinping : Et si le pétrole sénégalais attirait les grands de ce monde ?
Publié le samedi 7 juillet 2018  |  Dakaractu
Concertation
© Présidence par DR
Concertation nationale sur la gestion des ressources issues de l`exploitation du pétrole et du gaz
Diamniadio, le 13 juin 2018 - La Concertation nationale sur la gestion des ressources issues de l`exploitation du pétrole et du gaz s`est tenue au Centre international des conférences de Diamniadio. La rencontre a enregistré la participation de tous les segments de la société sénégalaise.
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Comme annoncé, en exclusivité par Dakaractu, le président de la République populaire de Chine sera au Sénégal avant la fin de ce mois de juillet 2018.

Ainsi, en l’espace de huit mois, Dakar a accueilli des hommes d’Etat qui font partie des plus puissants de ce monde. Fin décembre 2017, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim al-Thani, a été reçu au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, où il a débuté son périple ouest-africain. Même si cette visite a des liens avec l’affaire Karim Wade, pour des raisons évidentes, des accords ont été signés entre les deux pays. En février 2018, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron a séjourné au Sénégal. Un mois plus tard, Macky Sall reçoit Recep Tayyip Erdogan, l’ex-premier ministre turc (devenu président de la République à la suite de la nouvelle réforme constitutionnelle).

On peut parler d’âge d’or de la diplomatie sénégalaise sans risque d’être taxé de flagorneur. Certes, contrairement à ses prédécesseurs, Macky Sall n’a pas encore organisé des rencontres internationales de l’ampleur du FESMAN ou de la Conférence de l’OCI, mais ce n’est pas tous les ans qu’une capitale africaine soit au centre d’un aussi grand ballet diplomatique.

Revenons au cas de la Chine. Elle a contribué à l’érection d’infrastructures comme le Grand Théâtre, le Musée des civilisations noires, l’Autoroute Ilaa Touba, l’Arène nationale, mais, les importantes ressources naturelles découvertes au Sénégal ne doivent pas manquer de susciter l’intérêt de ce pays, qui marche sur les plates-bandes de l’Occident dans plusieurs Etats africains où se renifle l’odeur du pétrole et du gaz. Les théoriciens du complot établissent des corrélations entre cette présence chinoise et la montée du jihadisme à la frontière du Nigéria et du Cameroun.

Selon un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), parcourue par « Franch-china.org », la Chine est devant les Etats-Unis en importations de pétrole brut en 2017, avec 8,4 millions de barils par jour (bpj) contre 7,9 millions pour les USA.

C’est ainsi que l’Empire du Milieu est le plus grand importateur de pétrole au monde en 2017. Les experts prévoient une augmentation marginale en 2018.

La dépendance de la Chine à l’égard des importations de brut en 2017 représentait 67,4 % de sa demande. En 2018, le volume net de ses importations de brut devrait être de 423 millions de tonnes, soit 6,7 % de plus qu’en 2017.

Donc, à l’image de la France et de la Turquie qui ont déjà affiché leurs ambitions pour ces ressources découvertes au Sénégal, l’Empire du Milieu peut avancer en eau profonde et jeter ses filets sur le Sénégal, théâtre d’une véritable guerre géostratégique.

A ce rythme, il ne resterait que la venue de Donald Trump pour faire de Dakar la capitale de l’Afrique, puisque le numéro sénégalais a taillé bavette avec Poutine (patron de la Russie du géant GAZPROM), en marge de la présente édition de la Coupe du monde.
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