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Plaidoyer pour un “Plan Marshal“ pour l’emploi
Publié le vendredi 6 juillet 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Table
© aDakar.com par MC
Table ronde sur la situation économique et l`emploi des jeunes
Dakar, le 5 juillet 2018 - Une table ronde sur : "La diversification de l`économie sénégalais et la création de l`emploi des jeunes" a réuni, ce jeudi, à Dakar, des acteurs étatiques et des entrepreneurs sénégalais.
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Dakar - Le directeur de la promotion et du partenariat de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), Gana Cissé, a plaidé, jeudi, pour la mise en place d’un ’’Plan Marshal’’ pour aider les jeunes à trouver de l’emploi.

’’Il faut un Plan Marshal pour l’emploi pour pouvoir aider des milliers de demandeurs. L’Etat doit aussi chercher à (encadrer) le secteur informel, cela permettra d’aller vers la stabilité économique’’, a-t-il dit.

M. Cissé intervenait à l’occasion d’une table ronde axée sur le thème : "La diversification de l’économie et de la création d’emplois au Sénégal’’, organisée par la Fondation Konrad Adenauer (FKA) et la plateforme WATHI.

Il a fait état d’une ’’situation préoccupante’’ de l’emploi au Sénégal, parlant ainsi de plus de 200.000 demandeurs d’emplois contre 34 mille recrutements chaque année.

Le directeur de la promotion de l’ANPEJ est revenu sur les facteurs à l’origine de cette situation, notamment, le faible niveau des demandeurs d’emploi et l’inadéquation entre la formation et la profession.

’’40,1% de demandeurs d’emploi sont dépourvus de formation et de qualification professionnelle. Il faudrait faire un état de lieu des universités qui sont devenus de nos jours, des fabricants des chômeurs, pour envisager des solutions face à cette situation’’, a-t-il laissé entendre.

Outre ces facteurs, il a aussi évoqué, le problème lié à la pratique, dans la mesure où les universités proposent, selon lui, beaucoup plus de théorie aux étudiants.

’’Il faut envisager autrement et réfléchir sur un dispositif transitoire permettant de passer de l’informel vers le formel’’, a quant à lui souligné, le chef de desk du bureau opérationnel et du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS-PSE), Amadou Bao.

Pour lui, il serait intéressant de faire une cartographie détaillée des besoins d’ensemble pour aider à aller de l’informel vers formel.

Pour sa part, le directeur de la Laiterie du berger Dolima, Bagoré Bathily, a estimé que la vision du Sénégal sur l’industrie et l’état des entreprises devrait être revue pour favoriser ’’un dialogue franc’’ entre le secteur privé et l’administration publique.

’’Il faudra se faire davantage confiance si l’on veut produire quelque chose de meilleur’’, a-t-il dit, invitant les autorités à identifier d’abord ce qui est ’’fondamental’’ avant de proposer des plans à long terme.


AMN/OID/AKS/ASG
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