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Amadou Bâ annonce le maintien de la dynamique du taux de croissance en 2019
Publié le lundi 2 juillet 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ouverture
© aDakar.com par MC & DF
Ouverture de la session ordinaire du Conseil des ministres de l`UEMOA
Dakar, le 22 décembre 2017 - Une session ordinaire du Conseil des ministres de l`Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s`est ouverte, ce matin, à Dakar. Elle a été présidée par le ministre de l`Économie, des Finances et du Plan du Sénégal, président du Conseil des ministres.
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La croissance de l’économie sénégalaise devrait se maintenir à 7% sur la période 2019-2021, à la faveur de la mise en œuvre du deuxième plan d’action prioritaire (PAP) du PSE, le Plan Sénégal émergent, a réaffirmé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

"Sur la période 2019-2021, la dynamique amorcée se maintiendra puisque le taux de croissance moyen projeté est de 7% à la faveur de la mise en œuvre du deuxième plan d’action prioritaires (PAP) en cours de préparation et qui portera sur la période 2019-2023’’, a-t-il déclaré.

M. Bâ intervenait samedi lors du débat d’orientation budgétaire marquant la fin de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, notamment consacrée à l’adoption de la loi de finance rectificative (LFR)

Amadou Bâ a assuré aux députés que le Sénégal n’abandonnera pas "le dogme de la rigueur budgétaire", gage de la confiance des marchés et les bailleurs de fonds, ’’car le déficit budgétaire ne dépassera pas 3% durant les trois prochaines années, il sera même à 2,9% en 2021".

Dans le même temps, les ressources de l’Etat devraient connaître une augmentation de 9,4% en valeur relative sur la période de 2019-2021, par rapport à la période triennale antérieure 2018-2020, selon le ministre des Finances.

Au total, avec la loi de finace rectificative, les ressources de l’Etat "seront d’environ 4000 milliards de FCFA provenant de l’effort de mobilisation des ressources internes’’, a-t-il indiqué.

Selon lui, ce total inclut des ressources externes acquises au moindre coût et affectées exclusivement aux projets jugés économiquement rentables et socialement utiles.

Il a ajouté qu’à l’instar de 2018, les dépenses annoncées pour la période 2019-2021 seront consacrées à l’application de la politique de l’emploi des jeunes et des femmes, mais aussi à la promotion de l’entreprenariat, au renforcement du capital humain, à la protection sociale ainsi qu’à la gouvernance locale.

Pour ce qui est des dépenses en capital, il a fait état d’une augmentation de 440,7 milliards de FCFA en valeur absolue sur la période 2019-2021.

Au sujet des dépenses de personnel, le ministre de l’économie a précisé que celles-ci connaîtront une hausse de 375,3 milliards de francs CFA, en raison de l’impact budgétaire de la mise en œuvre des accords conclus avec les syndicats de l’éducation, de la santé et de la justice.

Les charges des comptes du Trésor public connaîtront aussi une hausse de 22% imputable selon lui à l’impact budgétaire du régime complémentaire de retraite.

Il a évoqué la gestion du secteur parapublic, dont "un point important concerne les entreprises en difficulté".

’’C’est ainsi qu’au titre du programme 2018, la restructuration des entreprises s’articulera autour de la poursuite et la consolidation des mesures de redressement pour la LONASE, La Poste et la Nouvelle société textile sénégalaise (NSTS) et les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (NEAS)’’, a-t-il souligné.

Il a ajouté qu’il s’agira également d’intégrer les plans de restructuration de trois autres entreprises, à savoir l’Agence de presse sénégalaise (APS), le Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement (CEREEQ), la Radiotélévision sénégalaise (RTS).


AMN/BK
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