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Sénégal : lancement du laboratoire de l’agropole intégrée de la Casamance
Publié le mardi 26 juin 2018  |  Agence de Presse Africaine
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Le ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Cheikh Kanté a présidé, mardi à Dakar, le lancement des travaux du Laboratoire travaillant sur la mise en place de l’agropole intégrée de la Casamance (Sud).


« Ces projets d’agropoles sont une réponse positive à des problématiques structurelles. Ils vont permettre de booster la croissance à partir de la valorisation des productions agricoles. C’est une réponse appropriée au processus d’industrialisation souhaité dans le cadre du PSE. Le plus important est que le secteur privé est mis en avant », a affirmé Cheikh Kanté, ministre en charge du Suivi du PSE.

Il lançait les travaux du laboratoire pour l’agropole intégrée de la Casamance. Cinq semaines durant, les différentes parties prenantes vont plancher sur ce projet.

Valérie Quenum Ndiaye, représentante du secteur privé sénégalais a pris la balle au bond pour « saluer la démarche novatrice insufflée par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Bos) qui offre une nouvelle forme de dialogue public-privé avec une approche constructive. »

Convaincue que le développement de la Casamance ne se fera qu’avec la mise en place d’unités industrielles de valorisation des principales productions locales, elle a déclaré que « les travaux du laboratoire permettront de créer de meilleures synergies pour assurer la rentabilité financière et économique des investissements. »

Pour sa part, Babacar Gningue, le directeur général adjoint du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Boss), a indiqué que « 7 parmi les 27 projets phares du PSE concernent le secteur de l’agriculture dont la création de 3 agropoles intégrées (au sud, au nord et au centre). »

M. Gningue, notant le taux de transformation de la production agricole du Sénégal qui s’établit actuellement à 13, 2 %, a informé que le gouvernement vise « à créer de la valeur ajoutée et à réduire la dépendance en produits agricoles. »

Dans la zone sud qui fournit au Sénégal « 55 % de la production nationale de mangue et 80 % pour l’anacarde », la transformation ciblera en priorité ces deux spéculations. L’agropole de la Casamance sera implantée à Adéane, dans la région de Ziguinchor. Elle polarisera aussi Sédhiou et Kolda.

Pour mener à bien les projets d’agropoles intégrées, le Sénégal, à l’instar du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie, a sollicité l’expertise de Pemandu Associates, une entreprise malaisienne passée maître dans la méthodologie du Big Fast Results (BFR).

De l’avis de Christopher Tan, vice-président de ladite société, cette approche radicale et structurée « incorpore le diagnostic clair, la planification, la mise en œuvre, l’exécution et le retour d’information dans un ordre qui assure la transparence et la responsabilité. »

De son côté, Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie n’a pas dissimulé son optimisme en soutenant que « la méthodologie du Big Fast Results est sans nul doute la clé du succès et le chemin le plus rapide et sûr pour réaliser, dans les délais escomptés, la première agropole du Sénégal. »

ID/te/APA
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