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Aliou Cissé, des huis clos pour des choix bizarres et contestables
Publié le mardi 26 juin 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Aliou
© Autre presse par DR
Aliou Cissé, sélectionneur national du Sénégal
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En conférence de presse après le match nul (2-2) concédé face au Japon, à Ekaterinburg, le Sélectionneur des «Lions», Aliou Cissé, a avoué n’avoir pas reconnu son équipe.

Des déclarations qui poussent légitimement à se demander sur quoi il a travaillé lors des séances en huis clos pour la préparation de ce match contre la Japon décevant ?

(Moscou, envoyé spécial). Sur quoi Aliou Cissé a travaillé lors des séances d’entraînement en huis clos pour la préparation du match Japon-Sénégal ? Avant, hier, dimanche, à Ekaterinburg, on aura constaté rien de nouveau, ni de spécial dans son système de jeu. Hormis la titularisation de Pape Alioune Ndiaye au milieu de terrain et Mame Biram Diouf qui est resté sur le banc, il n’y avait rien à se mettre sous la dent. Pis, contrairement au match Pologne-Sénégal (2-1) du 19 juin dernier, on a vu une équipe du Sénégal en manque de repère, surtout au niveau de son entrejeu où les Nippons ont carrément dicté leur loi pour remporter la bataille dans ce secteur du jeu.

Pourtant, bien avant de jouer ce match, un des superviseurs du staff technique sénégalais avait prévenu que le Japon est l’équipe la plus difficile à jouer dans ce groupe H. «Les Japonais sont très techniques et vivaces. Ils pratiquent un style de football direct, basé sur une évolution triangulaire. Ils sont aussi très disciplinés tactiquement et savent bien exploiter les intervalles», avait prévenu notre interlocuteur. «Ils font aussi beaucoup de mouvements autour du porteur de la balle pour assurer le repli défensif. Ils sont très physiques et coriaces. Ils ne lâchent rien», avait-il ajouté.

Aliou Cissé avait-il pris bonnes notes de ces observations ? On en doute fort. Parce que dimanche dernier, à Ekaterinburg, son milieu de terrain a été complètement submergé par l’adversaire. En moins de 30 minutes de jeu, Alfred Ndiaye, qui avait réussi un gros match contre la Pologne, a littéralement été étouffé. Avec sa masse, il errait au milieu dans l’évolution triangulaire des Nippons, où il perdait les balles et ne pouvait récupérer les deuxièmes ballons. Le Sélectionneur des «Lions» n’a pas senti le coup pour le faire sortir. Alfred Ndiaye était ainsi balloté par ses adversaires qui étaient techniquement et tactiquement au dessus de la moyenne.

…Cheikh Ndoye, un enfant de cœur…

Il a fallu attendre la 60e minutes de la partie pour qu’il le fasse sortir et faire entrer Cheikh Kouyaté. Bon coaching dirait-on, parce que le sociétaire de West Ham est parvenu à stabiliser ce milieu de terrain sénégalais. Très véloce et efficace dans la récupération, le natif de Khar Yalla a mis fin à l’ascendance nippone dans l’entrejeu sénégalais. C’est grâce à cette bonne entrée que le Sénégal a marqué son deuxième but par une bonne combinaison partie de la gauche vers la droite et conclue par le jeune Moussa Wagué, à la 71e mn. Le Sénégal menait ainsi par 2-1 et était monté d’un cran pour exercer une légère domination sur l’adversaire d’en face.

…Mbaye Niang mal utilisé

Mais au lieu d’amener une fraîcheur physique dans le secteur offensif pour accentuer cette domination, afin d’empêcher les Nippons de remonter, Aliou Cissé est retombé dans ses travers, en faisant entrer Cheikh Ndoye à la place de Pape Alioune Ndiaye. Avec ce changement, qui ne se justifie pas du tout, des observateurs ont aussitôt décodé qu’il venait de lancer un mauvais message. «On a senti sa peur et sa volonté de sécuriser son avantage au score», dit notre source.

Conséquence : Sur un ballon mal dégagé par le gardien Khadim Ndiaye, les Japonais procéderont par un contre rapide pour remettre les pendules à l’heure (2-2). Un score qui n’évoluera plus jusqu’au coup de sifflet final.

Dans ce match, l’utilisation de Mbaye Niang comme avant centre de pointe a aussi posé problème. Parce que ce dernier est plus performant quand il tourne autour de l’attaquant que quand il est fixé en pointe. A quoi ont alors servi les huis clos où les journalistes sénégalais avaient été déclarés persona non grata ?
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