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Affaire des animateurs polyvalents de la case des tout-petits: Thérèse Faye Diouf s’explique
Publié le samedi 19 mai 2018  |  Enquête Plus
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie d`ouverture d`un atelier de formation du personnel de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits
La cérémonie d`ouverture d`un atelier de formation du personnel de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP) s`est tenue aujourd`hui à Dakar. Prévu pour quatre jours, cet atelier financé à hauteur de 69 millions de francs CFA par la CLM va "permettre d`améliorer la situation nutritionnelle des enfants", a soutenu Mme Touré. Photo: Thérèse Diouf Faye, Directrice de l`Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP)
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La directrice générale de la Case des Tout-petits a profité d’une rencontre sur la Petite enfance, hier, pour revenir sur le contentieux qui l’oppose aux animateurs polyvalents. Selon Thérèse Faye Diouf, il s’agit de 36 personnes qui avaient cessé de travailler pour les Cases des Tout-petits depuis 2014, et qui veulent revenir aujourd’hui pour bénéficier de la formation professionnelle octroyée à leurs ex-collègues.

Récalcitrante au début, elle a fini par se lâcher. La directrice de la Case des Tout-petits a tenu à recadrer le débat sur un sujet qui commence à ternir l’image de sa direction. En effet, des animateurs polyvalents, venus de différentes régions, réclament depuis quelque temps une formation professionnelle pour leur garantir une insertion dans la Fonction publique. Ainsi, ils ont organisé une série de marches et sont même allés jusqu'à passer la nuit devant l’immeuble qui abrite l’Agence nationale de la case des Tout-petits.

Selon Thérèse Faye Diouf, il s’agit de 36 personnes qui s’identifient comme des animateurs polyvalents, alors que 17 d’entre eux sont des Agents de sécurité de proximité (Asp). La directrice renseigne qu’ils ont quitté les Cases des Tout-petits depuis 2014, avec la création de l’Agence de sécurité de proximité. ‘’L’Etat a pris la mesure d’offrir une formation aux 419 animateurs qui étaient dans les structures. C’est ainsi qu’on a formé la première vague composée de 200 personnes, en 2016, et intégrée en 2017. Il s’en est suivi une deuxième de 219 enseignants intégrés en 2018. Leurs ordres de service ont été signés le 17 avril dernier par le ministre Serigne Mbaye Thiam. Ils sont aujourd’hui dans le circuit normal des instituteurs et vont devenir des fonctionnaires’’, déroule Mme Diouf, par ailleurs coordonnatrice de la Cojer.

Elle souligne qu’aujourd’hui, ceux qui avaient déserté les Cases au profit d’autres activités cherchent à revenir. La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des Tout-petits (Anpect) de faire savoir que le gouvernement ne doit rien à ces animateurs polyvalents. ‘’Pour ceux qui disent qu’ils viennent de Ziguinchor et sont dans les cases depuis 2016 ou 2017, ça reste à vérifier. L’Etat n’a pas à contracter avec des animateurs polyvalents, mais plutôt des enseignants’’, recadre-t-elle. Parallèlement, elle renseigne que 17 manifestants sont retournés à Tambacounda car, dit-elle, le gouverneur de cette région a sommé le chef de service régional de l’Agence de sécurité de proximité de leur envoyer des demandes d’explication. ‘’Ils sont dans une autre structure qui n’est pas l’Agence nationale de la case des Tout-petits. Par conséquent, ils ne doivent pas venir à Dakar pour nous réclamer quelque chose’’, soutient Thérèse Faye Diouf.
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