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L’adhésion de la Guinée à l’OMVS est un facteur de stabilité, selon un expert
Publié le jeudi 10 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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L’adhésion de la Guinée, en 2006, à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) peut être perçu comme un facteur de stabilité, a estimé Malang Diatta, expert au secrétariat de la commission permanente des eaux.

"Cette adhésion est une décision souveraine des Etats, mais nous pouvons dire qu’elle assure une certaine stabilité dans la région car la Guinée aurait pu se lever un beau jour et construire son barrage", a dit M. Diatta interrogé par l’APS en marge de l’atelier des journalistes de la vallée sur les missions de l’OMVS.

En Afrique et ailleurs, beaucoup de conflits sont nés suite à des problèmes de partage et d’exploitation des cours d'eau à l’image du fleuve Sénégal qui prend sa source sur le Fouta Djallon en Guinée.

"Trois de ses affluents s’y trouvent", a signalé l’expert de l’OMVS selon qui une telle attitude aurait eu des conséquences sur le régime du fleuve.

"La Guinée fut membre à part entière de Organisation des Etats riverains du Sénégal (OERS), mais n’a pas été associée ou en tout cas ne s’est pas associée à l’initiative de la création de l’OMVS entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali."

Son adhésion est aussi un message à l’endroit des bailleurs qui ont besoin de sécurité pour financer les activités de l’OMVS citée comme une organisation de référence dans les instances internationale par cette absence de source de conflit, a ajouté M. Diatta.

Les ouvrages appartiennent à tous les pays qui ne peuvent prendre une décision sans le consentement des autres, a-t-il ajouté notant que l’OMVS est une propriété commune et indivisible des quatre Etats.

De ce fait, règne la gestion partagée des cours d’eau, mais aussi des autres infrastructures érigées dans l’un ou l’autre pays.

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