Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Sénégal : la pauvreté et la liberté de manifester pointés comme défis (rapport)
Publié le mercredi 16 mai 2018  |  Agence de Presse Africaine
La
© RFI par Carine Frenk
La cité de Baraka, Liberté 6 extension, 2000 personnes vivent dans la pauvreté.
Comment


APA-Dakar (Sénégal) -Le rapport national d’auto-évaluation sur la gouvernance du Sénégal a été rendu public, mardi à Dakar, par la Commission nationale de gouvernance (CNG) qui pointe dans ce document plusieurs défis à relever dont la lutte contre la pauvreté, les enfants errant dans les rues et la liberté de manifester.

« C’est un rapport considéré globalement comme positif, mais avec un certain nombre de défis à relever. Notamment en ce qui concerne la liberté de manifester, la lutte contre la pauvreté, la question des enfants de la rue », a notamment affirmé le président de la Commission nationale de gouvernance (CNG), le professeur de droit, Babacar Guèye.

Ce rapport d’évaluation rentre dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), institué en 2003 par les chefs d’Etat africains comme cadre global servant à mesurer leurs performances dans quatre domaines d’interventions : la démocratie et la gouvernance politique, la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement social et culturel.

Au Sénégal, le lancement du processus MAEP a été consacré par l’installation de la CNG, le 20 novembre 2014. Et l’autoévaluation a permis de faire des « consultations citoyennes » dans les 14 régions du pays.

Ainsi, cette cérémonie est « l’épilogue du mandat qui nous a été confié il y a trois ans », a expliqué le Pr Guèye, entouré de ses collègues de la CNG et des membres du Conseil consultatif, qui avait reçu mandat de mener le processus jusqu’au bout.

« A présent, nous entrons dans une nouvelle phase », à savoir le « suivi » des recommandations du rapport par l’Etat sénégalais, a poursuivi Babacar Guèye.

Présidant l’atelier, le Secrétaire général du ministère de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’Enfance a soutenu que « l’attachement du Sénégal à la bonne gouvernance n’est plus à démontrer », eu égard à la place qu’occupe cette problématique dans « les politiques publiques ».

Même si le Sénégal a adhéré au MAEP depuis sa création (2003), il ne s’y est « engagé de manière résolue » qu’en 2012, a-t-il souligné.

En outre, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), partenaire de « 30 pays africains » dans le cadre du MAEP, a été vivement salué au cours de la cérémonie pour avoir financièrement supporté « une part importante » des consultations citoyennes et du budget de la communication dans ce travail d’autoévaluation de la CNG.

Après cet atelier, il est prévu la présentation du rapport d’évaluation, par le MAEP continental, en présence du chef de l’Etat Macky Sall et de toutes les entités de la République, précise un document remis à la presse.


ODL/cat/APA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment