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Croissance « vigoureuse » et inflation « faible » de l’économie sénégalaise (FMI)
Publié le samedi 12 mai 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© Agence de Presse Africaine par DR
Michel Lazare, chef de délégation de la mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal
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Le chef de délégation de la mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, Michel Lazare, a révélé vendredi à Dakar, avoir trouvé, au terme de ses « entretiens » d’une quinzaine de jours les autorités sénégalaises, une croissance économique « vigoureuse », une inflation « faible » et un pays qui « continue de gérer sa dette prudemment ».


« La croissance économique reste vigoureuse, tandis que l’inflation demeure faible. La croissance est estimée à 7,2% en 2017, et l’inflation n’a atteint que 1,3%. (…) Le déficit du compte courant de la balance des paiements a toutefois augmenté, en raison de la hausse des prix mondiaux des produits de base, y compris des prix de l’énergie, et de la hausse de la demande pour les importations », a expliqué M. Lazare, lors d'une conférence de presse.


Son équipe a mené cette mission du 26 avril au 11 mai 2018 dans le cadre de la sixième revue de l’accord avec le FMI au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), dont l’objectif est de « promouvoir un dialogue étroit » entre l’institution de Breton Woods et le pays membre, en règle générale à la faveur d’évaluations semestrielles des politiques économiques et financières du pays.


Les experts ont aussi constaté que le « Sénégal continue de gérer sa dette prudemment, notamment en mettant de côté le surfinancement de 1,8% du PIB à l’occasion de l’émission récente d’un Eurobond de 2,2 milliards de dollars pour financer le budget de 2019 et pour racheter des emprunts extérieurs à cout élevés ».


L’équipe du FMI a rapporté que les « autorités (sénégalaises) ont indiqué leur engagement ferme pour atteindre la cible de déficit budgétaire portée à 3,5% du PIB en 2018 (contre 2,7% en 2017) » à travers des réformes qui permettront de « faire face aux retards de paiement » de 2017 et de « créer un espace supplémentaire pour les dépenses de sécurité ».


Du fait de la modification de l’année de référence, le PIB a été révisée à la hausse d’environ 30%, a ajouté Michel Lazare.


L’objectif relatif au financement net global de l’administration centrale « n’a quant à lui pas été respecté ». Mais « trois des cinq repères structurels ont été atteints », a poursuivi M. Lazare, avec deux des repères sur lesquels les autorités ont accompli des « avancées significatives », à savoir la réduction sensible du financement de la Poste par le Trésor au premier trimestre de cette année et l’opérationnalisation de la banque intégrée de projets.


Ces conclusions de l’équipe du FMI seront présentées sous forme de rapport au conseil d’administration du FMI qui, pour sa part, rendra sa sixième revue de l’accord ISPE en juillet 2018, a expliqué Michel Lazare.

ODL/te/APA
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