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Manif à l’UCAD : les étudiants veulent leurs bourses
Publié le mercredi 9 mai 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Ucad:
© aDakar.com par DF
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.
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La rétention des bourses des étudiants du département d’anglais, n’est pas sans conséquences.

En effet, hier, ils ont non seulement paralysés la circulation «au couloir de la mort», à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) mais ils ont aussi perturbés les enseignements et les évaluations.

La matinée a été chaude, hier, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar plus précisément «au couloir de la mort». Une allée se trouvant au temple du savoir. De grosses pierres, des branches d’arbres étaient alignées le long de la route pour empêcher la circulation des voitures. L’explication de cette situation n’est rien d’autre que le problème récurrent du retard du paiement des bourses. Cette fois la grève présente une toute petite particularité : ce sont seulement les étudiants de Master 1 du département d’anglais qui sont concernés. Toutefois leur effectif restreint a réussi à perturber le déroulement de certains cours ou évaluation qui se faisaient au sein de la faculté. En effet, nombreux sont les étudiants qui sont rentrés chez eux sans pour autant faire cours. De même, la fumée qui provenait de branches brûlées a semé un désordre total.

Les anglicistes de l’Ucad sont entrés dans la danse, ils réclament leurs bourses qu’ils peinent à percevoir depuis 8 mois déjà. «Depuis le mois d’octobre, nous n’avons pas perçu nos bourses, beaucoup d’entre nous ont été obligés de plier bagages faute de moyens», se lamente Ndèye Penda Ndiaye, une étudiante.

Dans ce même sillage son camarade de promotion confirme : «Nous avons perturbé les cours et les examens, pour alerter l’autorité sur la situation scandaleuse que nous vivons. C’est regrettable, il faut toujours faire du bruit pour obtenir sa bourse», précise-t-il pressé de rejoindre le groupe de ses camarades grévistes.

Dans cette même dynamique une étudiante du nom de Farimata déclare avec colère : «Nous n’avons même pas de quoi nous acheter des documents, avec la rétention de nos bourses c’est difficile, en plus de cela, l’inscription s’élève a 50 000f». Ces grévistes se disent déterminés à poursuivre leur mouvement d’humeur pour obtenir gain de cause.
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