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Un chercheur ne veut plus voir un enfant souffrir du paludisme au sénégal
Publié le dimanche 29 avril 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le paludisme
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Dakar – Le professeur Daouda Ndiaye, chef du service de parasitologie-mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec a émis, vendredi, le souhait de ne plus voir d’ici 10 ans "un enfant de la banlieue dakaroise souffrir du paludisme".

"Mon objectif premier est que d’ici 10 ans plus aucun enfant de la banlieue (Pikine) et du Sénégal en général ne puisse souffrir de paludisme et cela est possible" a-t-il dit après avoir reçu le "Prix spécial Jambaar" à lui décerné le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

Il est le concepteur du test "Illumigène Malaria", un outil de diagnostic rapide et fiable du paludisme qu’on dit très sensible et qui permet de traquer tous les parasites, de détecter toutes les parasitémies pour apporter un soutien considérable dans la prise en charge du paludisme.

Le professeur Daouda Ndiaye, chef de service parasitologie de l’UCAD et chef de laboratoire à l’hôpital Le Dantec a dit recevoir ce prix "avec beaucoup d’émotion" et cela, pour la deuxième fois après le "Jambaar" reçu en 2014.

"C’est une fierté venant du pays et principalement du PNLP. Ce qui est un signal fort pour nous chercheurs de continuer ce travail extrêmement important que nous menons aux côtés de la coordination nationale de lutte contre le paludisme" a-t-il dit.

A l’en croire, le Sénégal est sur "le bon chemin" parce que faisant partie des 5 pays qui ont eu des résultats extraordinaires en matière de maîtrise et de contrôle du paludisme avec un engagement fort d’élimination de la pandémie d’ici 2030.

"Nous ne ménagerons aucun effort sur le plan scientifique à dérouler des études à fort impact, que ce soit sur le plan épidémiologique, vectoriel et/ou parasitaire" a-t-il ajouté, précisant que le travail qui lui a permis d’aboutir à "Illumigène Malaria" a duré une vingtaine d’années et a "beaucoup contribué à la maîtrise du paludisme au Sénégal".

"Nous avons eu à développer des technologies, mais il faut dire que le test Illumigène malaria que nous avons mise en place en 2016 a beaucoup contribué à l’obtention de ce prix. Mais avant cela, nous avons déjà été distingué pour ce prix au plan international aux Usa et en France" a-t-il également confié.

LTF/PON
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