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Le code électoral au menu des quotidiens
Publié le mardi 8 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le vote, lundi, du code électoral modifié en direction des élections locales du 29 juin, avec en toile de fond le mode de scrutin dans des villes majeures comme Dakar, est le principal sujet au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

"Le nouveau code électoral voté’’, titre Le Soleil, précisant que la durée de la campagne électorale passe de 20 à 14 jours. ‘’Présenté en procédure d’urgence hier aux députés, le nouveau code électoral a été voté au terme de plusieurs heures de débats en plénière. Aucun recours n’est envisagé par l’opposition’’, écrit le journal.

Rendant-compte de l’ambiance qui a prévalu à l’hémicycle lors du vote du texte, Sud Quotidien affiche à sa Une : ‘’La majorité valide, l’opposition chicane’’.

Selon le journal, "(…) l’opposition (a) affiché sa neutralité et sa suspicion face à certaines dispositions de la loi en question. Les points d’achoppement les plus récurrents relevés lors de la plénière sont relatifs au mode de scrutin pour l’élection des conseillers des villes, la +désignation+ des maires par les conseillers ainsi que la légitimité ou non de la loi devant la Constitution et le Code de la CEDEAO’’.

Le gouvernement s’est référé au code des collectivités locales pour décider du mode d’élection des élus des villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès, a assuré, lundi, le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant qu’il n’y aura pas de désignation à l'issue des locales du 29 juin prochain mais une élection au suffrage universel.

Lors de l’examen en plénière du projet de modification du code électoral, le mode d’élection des élus de ces cinq villes a polarisé les débats à l'Assemblée nationale.

Plusieurs députés ont interrogé le ministre sur le changement du mode d’élection des élus de ces collectivités locales, estimant que "cette disposition entre en contradiction avec la Constitution et constitue un recul démocratique".

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a décidé récemment ‘’de faire valoir la position de certains membres des partis de l’opposition qui ont proposé un scrutin départemental avec une clé de répartition privilégiant 55% d’élus sur la liste proportionnelle et 45% d’élus à partir de la liste majoritaire’’.

Ainsi, ‘’pour ce qui concerne les villes (Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès), les candidats élus proviendront des scrutins majoritaire et proportionnel organisés dans les communes qui constituent l’agglomération urbaine’’.

La loi a été votée ‘’sur fond de divergence’’ relève de son côté le journal Le Quotidien qui y va avec cette Une : ‘’Un Code, cent douleurs’’. ‘’Adopté hier, le Code électoral doit être promulgué avant ce mercredi 9 avril, initialement retenu pour la clôture des listes électorales. Une +illégalité+ soulevée par Modou Diagne Fada (PDS) et que partage le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo’’, écrit Le Quotidien.

S’intéressant à la suppression du scrutin de ville, Walfadjri titre : ‘’Macky Sall s’offre la tête’’ de Khalifa Sall, le maire de Dakar. Avec la modification du code électoral, Macky Sall ‘’s’ouvre un boulevard à Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque’’, écrit Walf qui rappelle que pour les villes précitées, ‘’les futurs maires seront élus par les conseillers municipaux issus des listes majoritaires et proportionnelles des communes’’.

‘’Ce qui devrait faciliter la tâche au parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR) et son chef, le président Macky Sall qui convoitent ces bastions électoraux en direction de la présidentielle de 2017’’, selon Walfadjri.

A propos des élections locales de juin, Le Populaire signale que Macky Sall ‘’interdit les alliances contre-nature à la base’’, alors que Aminata Touré, le Premier ministre lance : ‘’Quand on est fort, on n’a pas besoin d’exercer la violence’’.

‘’Macky Sall interdit à ses partisans toute liste avec l’opposition’’, annonce L’As qui signale que la France ‘’blanchit Karim Wade’’ après la plainte déposée par l’Etat du Sénégal à Paris dans l’affaire de la traque des biens mal acquis.

‘’Les conclusions des investigations menées pendant des mois par le brigadier-chef de Police Grégory Basset, en fonction à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière-plate-forme d’identification des avoirs criminels à Paris sur la base de la célébrissime plainte du Sénégal sont connues. Les résultats ont certainement l’effet d’une douche froide au sein du parquet de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI)’’, écrit l’As.

‘’Parce que, ajoute-t-il, Grégory Basset écrit textuellement : ''+ A l’état actuel, la plainte déposée par l’Etat du Sénégal ne comprend aucun élément matérialisant les infractions reprochées à Karim Meissa Wade+’’.

Au sujet de la taque des biens mal acquis, L’Observateur évoque les raisons qui ont amené le premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji à se saisir du dossier Aïda Ndiongue. ‘’Pour peu (Mme Ndiongue) allait échapper à la justice pour ce qui concerne l’affaire d’escroquerie sur les deniers publics et faux et usage de faux (….)le premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandj, a dû monter au créneau pour rattraper …. la balle au rebond’’, écrit le journal.

Dans sa livraison du jour, Enquête annonce le démantèlement d’un réseau de trafic de visas qui a infiltré l’Etat suite à une plainte du Portugal.

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