Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Fatick : Bassoul réclame un centre de santé
Publié le mardi 8 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Centre
© Autre presse par DR
Centre de santé Talibou Dabo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les populations de Bassoul ont réclamé l’implantation d’un centre de santé pour améliorer la prise en charge sur place des personnes malades, notamment les cas d’urgence, et de bannir les évacuations risquées vers les zones insulaires de la région de Fatick (Centre-ouest).

‘’Les femmes accouchent dans des barques au moment de leur évacuation,
aux postes de santé de Sokone ou au centre de Foundiougne. Au mois de janvier, on a eu trois cas de décès dont deux femmes et un bébé lors des évacuations’’, a révélé, Mamadou Thiaré, président du comité de santé de la communauté rurale de Bassoul.

S’exprimant lors d’une réunion des membres dudit comité, il a indiqué qu’au total, depuis 2012, huit décès de femmes ont été enregistrés lors d’accouchements là où il est noté pour les bébés, 12 mort-nés.

Les populations locales ont déploré la situation. Bassoul est un chef-lieu de communauté rurale qui polarise cinq villages, Bassar, Bassoul, Diogane, Siwo et Thialane, des îles du Saloum, soit une population estimée à 32.000 habitants.

Au-delà de Bassoul, toutes les îles du Saloum, chefs- lieux de communautés rurales ne disposent pas de centre de santé, mais plutôt de dispensaires, a précisé le président du comité de santé de la communauté rurale de Bassoul.

‘’C’est le cas de Bassoul, de Dionewar, ou encore de Niodior, entres autres’’, a-t-il cité, en exemple, précisant, que pour Bassoul, le dispensaire a comme personnel, un seul infirmier et deux matrones pour sa population.

Selon M. Thiaré, cela ne suffit pas pour la prise en charge sanitaire. ‘’Généralement, en cas de complications, a-t-il dit, on se réfère au centre de santé de Foundiougne en faisant recours à des pirogues-ambulances qui font un trajet de trois heures ou plus avant de regagner la terre ferme.’’

A ce niveau, a-t-il signalé, les populations, en plus des frais de prise en charge médicale, assurent l’achat du carburant pour les pirogues-ambulances.

‘’La famille est obligée de se cotiser pour payer le carburant destiné à l’évacuation du malade à bord de pirogue’’, a-t-il ajouté.

 Commentaires