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L’UEMOA favorable à l’autonomisation des femmes par l’alphabétisation
Publié le lundi 7 avril 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Aguibou Soumaré, président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest


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La Commission de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) s'est inscrite dans une perspective devant lui permettre de contribuer à l’autonomisation des femmes, en s’appuyant sur diverses initiatives qui concernent notamment la prise en charge de l’éducation et de l’alphabétisation des femmes, a appris l’APS, lundi à Dakar.

A travers ces différentes initiatives, l’UEMOA ‘’est à la recherche de solutions pour l’autonomisation des femmes", a avancé la directrice du genre à la Commission de l’UEMOA, Aissatou Mingou, à l'ouverture d'un atelier de restitution d’une étude portant sur l'alphabétisation et l'autonomisation des femmes.

Selon Mme Mingou, cette question "est prise en charge par nos Etats, mais il reste un long chemin à faire’’, ce qui justifie la conduite de cette étude, une première dans le cadre d'un partenariat entre l'UEMOA et l'ONG Aide Action, spécialisée dans le domaine de l’éducation. Il s'agit par ce biais de "porter la réflexion en faisant le lien entre éducation et autonomisation des femmes’’.

‘’Cette étude est une étude diagnostic que nous avons voulu faire pour voir l’état des lieux de la situation des femmes, ce dont elles ont besoin et les stratégies innovantes nécessaires pour les accompagner dans cette quête d’autonomisation’’, a ajouté Mme Mingou.

Le document a ainsi proposé des solutions, mais il s’agit au cours de cet atelier d’en discuter avec les représentants des Etats membres de l’UEMOA, pour développer des programmes autour de l’autonomisation des femmes, a-t-elle expliqué.

Il s’agit notamment de ‘’renforcer la capacité des femmes à travers l’alphabétisation et de leur donner les moyens de développer des activités porteuses de revenus’’, a précisé la Directrice genre de la Commission de l'UEMOA.

L’idée au niveau de la Commission de l’UEMOA c’est d’en faire un ‘’programme transfrontalier intégrateur qui permet aux citoyens de se reconnaître au sein d’un même espace régional, d’avoir un référentiel commun en matière d’alphabétisation et d’avoir des perspectives de formation pour les femmes’’.

L’atelier vise à renforcer le contenu global de l’étude, à poser les axes prioritaires relatifs à la prise en charge de la problématique genre dans les politiques nationales de développement, a souligné le Directeur de la coordination régionale Afrique de l'ONG Aide et Action, Koffi Adjimon.

Il a également cité le renforcement des capacités économiques des femmes pour faire en sorte qu’elles soient plus autonomes financièrement et plus présentes.

Si l'on en croit le consultant de l’étude qui en a présenté les résultats au cours de la rencontre, ‘’les femmes dans les zones transfrontalières sont confrontées à des difficultés de nature diverses", notamment du point de vue de leur participation politique.

Il y a aussi "des problèmes liés à des considérations sociales qui les empêchent soit d’accéder à des postes de responsabilité, soit aux opportunités de financement et à la terre", a noté Amadou Wade Diagne.

Il a signalé dans le même temps des problèmes liés au manque d’instruction, avec un fort taux d’analphabétisme et un problème d’accès aux ressources qui les empêchent de dérouler des activités génératrices de revenus, "véritable levier de leur autonomisation".

Partant de ce constat, un projet a été mis en place, qui concerne 4 axes devant faciliter l’autonomisation politique des femmes, en leur permettant d’accéder à des postes de responsabilité à la fois au niveau social comme au niveau des instances de décision locale.

Le deuxième volet du projet concerne la libération économique des femmes par le canal de la formation professionnelle d’insertion et l’accès à des ressources permettant de mener des activités pour lesquelles elles ont reçu des formations

Le troisième axe proposé par le consultant a trait à la lutte contre toutes formes de discrimination notées au plan social et qui limitent l'autonomisation des femmes.

‘’Il ne sera plus question de développer des projets éparpillés mais de concentrer les efforts dans les zones d’intervention de manière à fédérer l’ensemble des projets pour avoir un impact plus important’’, a expliqué M. Diagne.

Il a rappelé qu'au Sénégal, on a un taux d’analphabétisme de 40%, dont la plupart sont des femmes dans les zones rurales. Les régions les touchées sont celles à faible taux de scolarisation comme Diourbel, Kaffrine, Matam, Louga, Kaolack où des formes d’éducation alternatives sont déroulées.

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