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Art et Culture

Coumba Gawlo SECK annonce le lancement imminent de sa chaîne de Télévision
Publié le jeudi 22 mars 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Coumba
© aDakar.com par DG
Coumba Gawlo passe en revue les questions de l`heure
Dakar, le 21 mars 2018 - La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck s`est entretenue avec des journalistes sur la situation nationale. Elle a évoqué plusieurs questions relatives à l`actualité.
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Coumba Gawlo Seck a annoncé mercredi que la chaîne de télévision de son groupe de presse sera ’’très bientôt » lancée et opérationnelle avec l’ambition de « montrer une autre manière de faire la télévision ».

« C’est en gestation et nous y travaillons afin qu’en 2018, nous puissions la lancer officiellement », a dit l’artiste musicienne sénégalaise au sujet de la chaîne de télévision de son groupe de presse Go médias (Gawlo Office médias).
Go médias est un groupe panafricain qui ambitionne de s’installer au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au-delà du Sénégal où il a son ancrage avec la radio FEM, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS dont elle était l’invitée de la rédaction.
« Je me suis dit qu’au-delà de la chanson, j’ai envie de créer un médium avec une ligne éditoriale assez particulière traitant de problématiques qui touchent les femmes, les enfants et la musique qui est mon métier » a expliqué la diva de la chanson sénégalaise.
Après FEM FM, Go médias s’est, depuis 4 mois enrichi d’un portail web d’informations générales (www.godakar.sn), un nom incitant la capitale sénégalaise, Dakar, à aller de l’avant, selon l’artiste.
« Il y a des choses positives au Sénégal qui fait partie des plus beaux pays au monde et il faut le vendre », a fait valoir Coumba Gawlo Seck, ajoutant : « Cela fait longtemps que je côtoie la presse, mais je me suis rendu compte au fil des ans qu’on n’a plus, avec l’avènement des chaines de télévision, un journalisme de qualité ».
Elle a déploré les tendances actuelles du journalisme de nos jours, soulignant que dans son entendement, ce métier, « c’était vraiment un must réservé aux intellectuels de classe, ayant un excellent verbe pour s’exprimer et écrire de beaux textes ».
« Mais d’année en année, je constate, sans m’ériger en donneur de leçons, que beaucoup de choses qui se disent dans la presse ne sont pas contrôlées ou alors ne sont pas vérifiées », a-t-elle déploré.
« Je fais moi-même parfois l’objet d’attaques ou d’écrits, sans confrontation aucune pour équilibrer l’information (….), ce qui est très courant d’ailleurs, même si, pour ma part, je refuse de verser dans le sensationnel », a poursuivi l’artiste.
A l’en croire, il y a dans e milieu de la presse et de l’audiovisuel en particulier, « beaucoup de légèreté dans la présentation de certains animateurs ou animatrices qui ont du mal à comprendre que les médias, c’est du sérieux ».
« Il me semble qu’il n’y a plus d’encadrement dans les médias où le coaching se fait de plus en plus rare », a-t-elle dit, évoquant aussi bien d’habillement que de professionnalisme dans le traitement de l’information.
S’y ajoute qu’avec les nombreux sites Internet, « certains écrivent ce qu’ils veulent, sans contrôle, sans éthique, encore moins de déontologie. Pour moi, c’est manquer de respect à un corps professionnel qui est noble ».
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