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Enlèvements et meurtres : CE N’EST PLUS UN JEU D’ENFANTS – La police sort les grands moyens
Publié le mercredi 21 mars 2018  |  Le Quotidien
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Diop, Directeur de la sécurité publique
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Les enlèvements d’enfants suivis de meurtres mettent les Sénégalais dans une situation d’insécurité justifiée. Chargée de la sécurité publique, la Police nationale a annoncé les efforts qu’elle a déployés pour juguler ce phénomène pas du tout anodin avec la multiplication des cas.
Les enlèvements suivis parfois de meurtres plongent le pays dans l’insécurité et mettent les parents en émoi. Face à cette situation effroyable, la Police nationale a décidé de monter au front pour rassurer les populations. Le directeur de la Sécurité publique est sorti hier de sa réserve pour rassurer les familles des victimes et les Sénégalais de manière générale. Et le ton est aussi menaçant et ferme. «Les délinquants où ils se trouvent seront traqués, interpellés, et mis à la disposition de la justice. Notre objectif c’est de mettre fin à ce phénomène», lance Abdoulaye Diop. Lequel annonce le renforcement des mesures de sécurité, qui sont prises au niveau des différentes zones couvertes par la police. Le dispositif sécuritaire dans les différents commissariats de police, à travers ses brigades de recherche, anti-criminalité et des éléments de renseignement, qui participent à la lutte contre le phénomène. «Bien sûr qu’il y a eu en amont de tout cela une taskforce, qui est mise sur pied depuis quelques jours. Cette taskforce regroupe la sécurité publique, la Dpaf, la Direction de la police judicaire sous la responsabilité et le commandement de l’autorité supérieure», informe-t-il. Malgré tout, il reconnaît qu’il y a eu deux meurtres à Touba et à Rufisque, une tentative d’enlèvement à Matam, deux (tentatives) à Grand-Yoff et deux autres à Rufisque. Il rappelle que l’autorité supérieure n’a ménagé aucun effort pour mettre «à notre disposition un renfort consistant en effectif et également en moyen matériel». Et la police surveille. «La présence policière est devenue visible, mais je vous rassure que les hommes qui sont en civil sont beaucoup plus nombreux que ceux en tenue», assure M. Diop. Il renseigne qu’actuellement ce maillage est devenu beaucoup plus cohérent. Comment ? «Car, on y a intégré des éléments qui manquaient à l’appréciation générale, les moyens matériels. Actuellement, on ne parle plus de moyens matériels, ça appartient au passé. L’Etat a mis à la disposition de l’autorité de police, les moyens roulants nécessaires», salue Abdoulaye Diop. Quid de la surveillance des frontières ? «Au niveau des entrées et sorties des frontières, il y a eu des renforts conséquents. Il y a aussi des moyens de communication qui ont été mis en place par l’Etat», annonce M. Diop. Pourquoi le renforcement de cette surveillance ? «Parce qu’on connait des flux migratoires occasionnés par les rapports qui nous unissent aux pays voisins», conclut M. Diop.
mfkebe@lequotidien.sn
Les enlèvements d’enfants suivis de meurtres mettent les Sénégalais dans une situation d’insécurité justifiée. Chargée de la sécurité publique, la Police nationale a annoncé les efforts qu’elle a déployés pour juguler ce phénomène pas du tout anodin avec la multiplication des cas.
Les enlèvements suivis parfois de meurtres plongent le pays dans l’insécurité et mettent les parents en émoi. Face à cette situation effroyable, la Police nationale a décidé de monter au front pour rassurer les populations. Le directeur de la Sécurité publique est sorti hier de sa réserve pour rassurer les familles des victimes et les Sénégalais de manière générale. Et le ton est aussi menaçant et ferme. «Les délinquants où ils se trouvent seront traqués, interpellés, et mis à la disposition de la justice. Notre objectif c’est de mettre fin à ce phénomène», lance Abdoulaye Diop. Lequel annonce le renforcement des mesures de sécurité, qui sont prises au niveau des différentes zones couvertes par la police. Le dispositif sécuritaire dans les différents commissariats de police, à travers ses brigades de recherche, anti-criminalité et des éléments de renseignement, qui participent à la lutte contre le phénomène. «Bien sûr qu’il y a eu en amont de tout cela une taskforce, qui est mise sur pied depuis quelques jours. Cette taskforce regroupe la sécurité publique, la Dpaf, la Direction de la police judicaire sous la responsabilité et le commandement de l’autorité supérieure», informe-t-il. Malgré tout, il reconnaît qu’il y a eu deux meurtres à Touba et à Rufisque, une tentative d’enlèvement à Matam, deux (tentatives) à Grand-Yoff et deux autres à Rufisque. Il rappelle que l’autorité supérieure n’a ménagé aucun effort pour mettre «à notre disposition un renfort consistant en effectif et également en moyen matériel». Et la police surveille. «La présence policière est devenue visible, mais je vous rassure que les hommes qui sont en civil sont beaucoup plus nombreux que ceux en tenue», assure M. Diop. Il renseigne qu’actuellement ce maillage est devenu beaucoup plus cohérent. Comment ? «Car, on y a intégré des éléments qui manquaient à l’appréciation générale, les moyens matériels. Actuellement, on ne parle plus de moyens matériels, ça appartient au passé. L’Etat a mis à la disposition de l’autorité de police, les moyens roulants nécessaires», salue Abdoulaye Diop. Quid de la surveillance des frontières ? «Au niveau des entrées et sorties des frontières, il y a eu des renforts conséquents. Il y a aussi des moyens de communication qui ont été mis en place par l’Etat», annonce M. Diop. Pourquoi le renforcement de cette surveillance ? «Parce qu’on connait des flux migratoires occasionnés par les rapports qui nous unissent aux pays voisins», conclut M. Diop.
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