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Le Soleil N° 13160 du 7/4/2014

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Économie

Bonne performance du secteur tertiaire : L’activité économique en hausse de 3,7 % en février 2014
Publié le lundi 7 avril 2014   |  Le Soleil


La
© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014.


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Grâce à la bonne tenue du secteur tertiaire et un bon recouvrement des taxes sur les biens et services, l’activité économique interne, en février 2014, a enregistré une progression de 3,7%, en rythme mensuel, relève la dernière note de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Ces performances ont, ainsi, compensé les maigres résultats du primaire et du secondaire.
Dans son dernier point de conjoncture, la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) souligne que l’activité économique du Sénégal, au terme du mois de février 2014, a cru de 3,7%, en rythme mensuel. Elle explique cette progression par le recouvrement des taxes sur les biens et services et la bonne tenue du tertiaire. Comparativement à février 2013, l’activité économique s’est renforcée de 3,0% grâce aux performances du primaire (+7,8%), de l’Administration publique (+5,5%) et aux réalisations du recouvrement des taxes sur biens et services (+12,1%). En effet, explique la Dpee, l’activité du secteur tertiaire a renoué avec la croissance en février 2014, après trois mois de fortes turbulences. Elle a augmenté de 2,9%, en variation mensuelle, en raison de la performance des activités immobiliers (72,5%) et des services d’hébergement et de restauration (9,4%). Cette situation, selon la Dpee, serait plus intéressante n’eut été la contreperformance des services de transports et télécommunication (-3,7%), des services financiers (-17,4%) et du commerce (-6,1%). Comparée à la même période de l’année 2013, l’activité du tertiaire a progressé de 1,1%, suite à la bonne tenue des sous-secteurs de l’immobilier (+50,7%), des services d’hébergement et de restauration (22,1%) et des services financiers (6,8%).
S’agissant du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture), après des progrès enregistrés depuis novembre 2013, l’activité a reculé de 6,9% en février 2014, en variation mensuelle. Cette baisse révèle les difficultés dans le sous-secteur de l’élevage avec le recul, pour le deuxième mois consécutif, de la production contrôlée de viande (-8,5%).
Toutefois, l’activité de ce secteur s’est améliorée de 7,8% en février 2014, par rapport à la même période de 2013, tirée simultanément par les débarquements de la pêche (+14,1%). La Dpee explique cette progression de l’activité du sous-secteur de la pêche par une hausse de 19,1% des prises de la pêche industrielle. Pour ce qui est de l’activité du secteur secondaire, elle a enregistré une baisse de 2,1%, en février 2014, en rythme mensuel. Cette évolution, précise la note de conjoncture, est attribuable aux faibles résultats des extractives (du fait de la forte baisse de l’exploitation aurifère) et de l’énergie, malgré une bonne progression de l’activité des huileries et des autres industries sur la période sous revue. Comparativement à février 2013, les activités du secondaire se portent relativement mieux avec une croissance de 2,3%, qui s’explique par une bonne tenue des sucreries, de l’égrenage du coton et de la fabrication de textiles, du raffinage, de l’énergie et de la construction. Ces bonnes performances ont compensé la baisse des corps gras alimentaires et des extractives.

Consommation : Les prix toujours sur une tendance baissière
Au terme du mois de février 2014, les prix à la consommation sont ressortis en baisse de 1,4% comparativement au mois précédent. Cette inflexion, note la Dpee, est engendrée, d’une part, par une offre abondante en poissons et légumes frais sur le marché et, d’autre part, par la mise en application de la baisse des prix du loyer. Cela s’est traduit par une baisse de 1,7% des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées et de 4,2% pour ceux des services du logement, de l’eau, du gaz, de l’électricité et des autres combustibles. A signaler que sur un an, le niveau général des prix a reculé de 0,5%. Pour ce qui est de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergie), elle diminue de 1,2%, en rythme mensuel, et de 0,8%, sur un an. En termes d’origine, les prix des produits importés sont restés stables, en rythme mensuel. Toutefois, en glissement annuel, ils se sont repliés de 1,2%. Concernant les prix des produits locaux, ils ont enregistré un repli de 2,0%, en rythme mensuel, et de 0,5%, sur un an.

La compétitivité de l’économie, légèrement améliorée de 0,3 %
En variation mensuelle, la compétitivité-prix de l’économie de notre pays s’est légèrement améliorée en se situant à 0,3%, en février 2014, renseigne le document de la Dpee. Expliquant que cette situation traduit l’effet positif du différentiel d’inflation favorable (-1,0%) atténué, toutefois, par l’appréciation du FCfa vis-à-vis de la monnaie des partenaires (+0,7%). En dépit d’un différentiel d’inflation favorable (-2,1%), l’appréciation du franc Cfa (+4,3%), en glissement annuel, a conduit à des pertes de compétitivité évaluées à 2,2%. Il faut noter également le renforcement de la compétitivité prix de 0,5% en variation mensuelle face aux pays partenaires membres de la zone Uemoa. La même situation est constatée par rapport aux pays partenaires membres de la zone euro, où on enregistre une amélioration de 1,7%, de la compétitivité en rythme mensuel,

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