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Grève de 48 h du SAES : le PM fait faux bond aux médecins et annonce une rencontre avec les enseignants ce jeudi
Publié le mercredi 14 mars 2018  |  WALFNet
Malick
© Autre presse par DR
Malick Fall, Secrétaire général du Syndicat autonome de l`enseignement supérieur (Saes)
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La finalisation des questions de la retraite des enseignants du supérieur et de l’application effective de la réforme des titres, qui ont conduit le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) à observer 48 heures de grève, a porté ses fruits.

Ce mouvement d’humeur qui a été suivi dans l’ensemble des universités du Sénégal, a occasionné une rencontre entre les deux protagonistes, pour un règlement définitif de ces revendications qui datent de 2010. Secrétaire général du Saes, Malick Fall fait le bilan de la première journée de grève qui prend fin ce mardi 13 mars 2018. «Lors de notre rencontre, le président de la République avait donné des instructions au Premier ministre d’organiser une autre rencontre. Ce qui a été fait le 22 février 2018 en présence du Haut conseil du dialogue social. Normalement, on aurait pu se rencontrer demain mardi. Mais la rencontre a été reportée jusqu’à jeudi à 10 heures pour continuer les discussions et arriver à une conclusion définitive», annonce-t-il. Avant d’ajouter : «Nous avons eu un sentiment de satisfaction. Parce que la grève est suivie par nos collègues dans toutes les universités. Le motif de cette grève est de demander à ce que le gouvernement puisse rencontrer le Saes afin que les discussions qui sont en cours depuis très longtemps, puissent être finalisées».

Pour ce dernier, ces points qui ont valu quelques jours de perturbations dans le fonctionnement des enseignements datent de huit ans. Il estime, à ce sujet, qu’à l’issue de cette rencontre, prévue dans deux jours, les deux parties pourront arriver à dépasser cette situation et avoir une solution définitive. «La question de la retraite a été posée depuis 2010. Entre temps, il y a eu de changement de régime. Cela n’a pas empêché de continuer la lutte. C’est ce qui nous a amenés à déposer deux préavis de grève. En 2016, on avait eu un accord de principe avec le gouvernement sur la question. C’est à l’issue de ces différentes rencontres avec le gouvernement qu’il a été décidé de donner comme thème de la deuxième conférence sociale la question de la retraire», rappelle-t-il. Ce qui lui fait dire que cela fait deux ans que le Saes a décidé de ne pas aller en grève. C’est sur la base de cela que les enseignements du premier semestre ont été bouclés, dans toutes les universités du pays. «Depuis avril 2016, le Saes n’a observé que 13 jours de grève. Nous avions privilégié les négociations et des dialogues avant d’en arriver à une situation qui nous mène vers des grèves. Les examens du premier semestre sont programmés. Maintenant, il faut que chacun des camps fasse une preuve de responsabilité», avertit-il.

Au secrétaire général de faire savoir que si les blocages persistent jeudi, d’autres plans d’actions seront menés pour amener les autorités à finaliser leurs points de revendications dont celui majeur reste la question de la retraite. Parce que dit-il : «Les autres points ont été plus ou moins satisfaits. La question majeure actuellement est la question de la retraite des enseignants du supérieur. La réforme des titres est entrée en rigueur depuis un certain moment.»
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