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Mahammed Dionne: “Amnesty veut casser notre société“
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Présidence par DR
Mahammed Boun Abdallah Dionne tient son nouveau gouvernement
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Le Premier ministre, Mahammed Boun Abadallah Dionne, a accusé dimanche Amnesty International de chercher à ’’casser’’ la société sénégalaise, en voulant "nous imposer des droits humains contraires à nos valeurs’’.

M. Dionne, faisant référence au dernier rapport de l’ONG se rapportant au Sénégal, affirme qu’Amnesty International veut ’’casser’’ la société sénégalaise.

’’Il y a des politiciens encagoulés qui se disent de la société civile et qui attaquent le gouvernement dans le dernier rapport d’Amnesty international", a-t-il avancé lors d’une rencontre avec les militants de la mouvance présidentielle à Gossas, dans la région de Fatick.

"Ces derniers disent (dans ce rapport) que le Sénégal a régressé sur les droits des homosexuels et des lesbiennes. Ils disent que Macky Sall combat ces groupes, donc tant mieux, s’il s’agit de ces groupes", a dit Mahammed Dionne.

Selon le PM, le président Sall a déjà "clarifié la position" du Sénégal à ce sujet, devant l’ancien président des Etats-Unis au Sénégal, Barack Obama.

’’Donc Amnesty International ne peut pas nous imposer les homosexuels encore moins les lesbiennes’’, a-t-il affirmé, ajoutant que le président de la République "ne l’acceptera pas et nous ne l’accepterons pas, car c’est contraire à nos valeurs".

’’Ils n’ont qu’à nous laisser avec nos valeurs et non nous imposer des droits humains contraires à nos valeurs’’, a martelé le chef du gouvernement sénégalais.

Dans son rapport 2017-2018, Amnesty écrit notamment que les personnes LGBTI (lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres ou intersexuées) restent encore au Sénégal "la cible de discriminations, en particulier dans l’accès aux services de santé et à la justice".

Elle ajoute que les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression sont aussi "restés soumis à des restrictions. Les conditions de détention demeuraient particulièrement dures. Des enfants ont cette année encore été contraints à mendier dans la rue. Rien n’a été fait pour empêcher les auteurs de violations des droits humains de bénéficier de l’impunité".

AB/BK
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