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Enquête Plus N° 843 du 3/4/2014

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Pape Amadou Diak sur l’extension du virus ébola en Guinée: «La fermeture des frontières aériennes n’est pas à l’ordre du jour»
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  Enquête Plus




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Le ministère de la Santé a expliqué hier les mesures prises au niveau de l’aéroport Léopold Sedar Senghor contre les risques d'une propagation du virus Ebola au Sénégal. Mais pour la fermeture du ciel sénégalais aux aéronefs en provenance de Guinée, il faudra attendre.


La fièvre épidémiologique à virus Ebola est en train de gagner du terrain en République de Guinée. Elle concerne actuellement 127 cas dont 83 décès soit une létalité de 66%. Selon le directeur de la santé, Dr Pape Amadou Diack, il y a présentement 12 cas à Conakry dont 4 décès. Toutefois, ces chiffres alarmants n'incitent pas les autorités sénégalaises à boucler les frontières aériennes du Sénégal.

«A l’heure qu'il est (NDLR: hier), nous ne sommes pas dans la perspective immédiate de fermeture des frontières au niveau de l’aéroport. Nous y avons renforcé le dispositif de sécurité par rapport au contrôle et au plan de riposte», a-t-il déclaré hier au cours d’un atelier d’information avec la presse sur l’évolution du virus Ebola.

«En cas d’épidémie comme actuellement, a poursuivi le Dr Diack, les vols sont surveillés. Le responsable du service sanitaire a tous les plans de vols venant de la Guinée. (…) Nous travaillons dans le sens de l’extinction de l’épidémie en Guinée car s'il y a extinction, le problème ne se posera plus au Sénégal.»

De son côté, le médecin-chef du contrôle sanitaire aux frontières aériennes a soutenu que cette fièvre Ebola a permis aux autorités de mettre en place un plan de contingence et de riposte à l’aéroport Léopold Sedar Senghor avec «des mesures exceptionnelles» à la dimension des risques de propagation.

«Ce plan comprend l’information et la sensibilisation de toutes les autorités aéroportuaires sur l’épidémie et sa gravité, et le renforcement de la surveillance épidémiologique qui concerne surtout les avions en provenance de la zone d’épidémie’’, a indiqué Dr Alioune Fall.

Un partenariat existe qui permet de signaler tout ce qui mérite de l'être, depuis l’aéroport d’embarquement jusqu’à l’arrivée en passant par la déclaration générale du commandant de bord. «Nous disposons de Kits de protection pour le personnel s’il s’avère nécessaire de les mettre et des produits de désinfection», a-t-il dit.

Toutefois, Dr Fall a bien précisé qu’il existe un risque du moment qu'il y a la menace de propagation. ‘Nous sommes dans un contexte où il n’y a pas de cas au Sénégal. Mais il faut se préparer à détecter tout cas et à lutter contre la propagation de l’épidémie», a-t-il averti.

Ce qui va impacter sur les mesures à prendre, c'est le niveau et la progression de l’épidémie. «On a parlé des fermetures de marchés hebdomadaires, ensuite des frontières terrestres. Au niveau de l’aéroport, on est à un niveau de renforcement de la surveillance pour contrôler le flux des passagers» en provenance de la zone d’épidémie.

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