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Saisine de la Cedeao: Khalifa Sall débouté
Publié le mercredi 21 fevrier 2018  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Les maires des villes de Dakar et Montréal signent une convention
Dakar, le 11 Octobre 2015 - La ville de Dakar et la ville de Montréal signent une convention. Cet accord de partenariat vise à bâtir des relations étroites, à poursuivre des objectifs de croissance et développement mutuels. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar
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Nouveau revers pour le maire de Dakar. Après les rejets enregistrés dans les juridictions nationales, l’édile de la capitale n’a pas obtenu gain de cause devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La juridiction sous-régionale l’a débouté dans sa décision rendue hier. Les avocats de Khalifa Ababacar Sall avaient saisi la Cour d’Abuja pour lui demander de bloquer la procédure initiée contre leur client puisque ‘’ses droits avaient été violés’’. Mais la Cedeao a écarté l’existence d’une urgence.

Par conséquent, le procès qui est presque à son terme doit se poursuivre. Une décision dont se réjouit Me Ousmane Diagne, un des conseils de l’Etat. ‘’La Cour d’Abuja, après avoir constaté l’absence d’urgence quant aux demandes qui ont été formulées, a tout simplement débouté Khalifa Sall et ses coprévenus de l’ensemble de leurs demandes’’, exulte-t-il.

Commentant la décision, Me Diagne déclare : ‘’Aujourd’hui, en rejetant toutes les demandes, je pense qu’il y a une validation de la procédure qui est en cours à Dakar, ne serait-ce que d’un point de vue formel. Maintenant, on est au fond, et le fond, c’est à Dakar’’. En fait, le conseil de l’Etat souligne que ses confrères ‘’ont été à Abuja dans le but de faire croire que l’Etat du Sénégal était en train de violer les droits de l’Homme et que ce procès n’était pas équitable’’.

D’après ses explications, les demandes tendaient à bloquer la procédure à Dakar parce que les avocats ont soulevé une multitude de violences supposées des droits de la défense et ou simplement de droits humains. A l’en croire, ses confrères ont évoqué le fait qu’on leur a interdit de produire des témoins, qu’on a violé l’article 5 du règlement de l’UEMOA sur la présence de l’avocat. ‘’Bref, toutes les exceptions qui ont été soulevées devant le juge Malick Lamotte’’, précise Me Diagne.
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