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Un master en pédiatrie au Sénégal
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Enquête Plus
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© Autre presse par DR
Le Refamp en croisade contre la mortalité maternelle et infantile
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Le Sénégal vient de lancer un master en pédiatrie. Celui-ci permettra de prendre en charge, au plan diagnostic, thérapeutique et préventif, les maladies prioritaires de l’enfant vivant en milieu rural et en zone suburbaine défavorisés.


Le centre d'excellence mère-enfant de la faculté de médecine a lancé, hier, un master en pédiatrie. Il va permettre de diversifier l’offre de formation en matière de santé de l’enfant au Sénégal voire dans la sous-région, selon le directeur de l’Institut de pédiatrie sociale (Ips). Ce master, souligne Professeur Saliou Diouf, prend surtout en compte les priorités en matière de santé de l’enfant, mais aussi les préoccupations des acteurs de terrain que sont les médecins, les infirmiers et sages-femmes qui en sont les cibles privilégiées. Cette formation de 2 ans vise à faire acquérir les compétences essentielles censées permettre à l’apprenant d’identifier les problèmes de santé et de survie de l’enfant au sein d’une communauté d’un pays en développement.

‘’Ce master va permettre de prendre en charge, au plan diagnostic, thérapeutique et préventif, les maladies prioritaires de l’enfant vivant dans les pays en développement, aussi bien en milieu rural qu’en zone suburbaine défavorisés. Il s’agira également de planifier et d’évaluer les programmes de santé et nutrition de l’enfant, notamment en milieu communautaire, mais aussi d’éduquer le public pour tout ce qui concerne la santé, l’hygiène de l’enfant ainsi que l’amélioration de sa croissance et de son bien-être’’, explique Pr Diouf.

Ce master qui n’existe pas encore dans la sous-région, poursuit le professeur, est une innovation et peut contribuer à la réduction de la mortalité des enfants. Il cible essentiellement les étudiants en médecine, parce que constituant une passerelle pour ces derniers du niveau Master 1 ou 2 qui ne peuvent ou ne veulent plus continuer leurs études et les professionnels de santé qui sont dans les hôpitaux et districts sanitaires, notamment les infirmiers et sages-femmes qui n’ont pas beaucoup de filières de formation dans le domaine de la santé.

Pour accomplir sa mission, l’IPS mène au niveau de ses 2 antennes (Pikine et Khombole) des activités de soins de formation et de recherche opérationnelle. ‘’Dans l’antenne de Pikine, nous faisons des consultations pour les enfants. C’est 28 000 par an, des consultations prénatales pour 6 000 femmes, 3 000 consultations post-natales, 2 000 pour la planification familiale par an. On vaccine 11 000 enfants par an. Au centre de réhabilitation nutritionnelle, 20 à 30 enfants sévèrement malnutris sont pris en charge par jour’’, renseigne Prof Saliou Diouf.

Le responsable de suivi évaluation d’indiquer que 30 étudiants sont enrôlés cette année. Les inscriptions pour l’année prochaine ne sont pas encore bouclées. ‘’Nous les prenons en charge pour cette année, parce qu’il y a le kit pédagogique qui tourne autour de 1 500 000 F. Il est destiné à prendre en charge tout ce qui est matériel afin que les étudiants puissent être dans les meilleures conditions’’, explique Cheikh Touba Ndiaye. Pour être éligible à ce master, il faut l’obtention d’une bourse. Les demandes de bourses sont envoyées par les responsables de formation, ensuite, elles sont soumises au recteur qui est le président du comité directeur qui valide.

VIVIANE DIATTA
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