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Sénégal: l’opposition manifeste pour une présidentielle juste en 2019
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  AFP
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© aDakar.com par SB
Le maire de Mermoz Sacré-Cœur rencontre la presse
Dakar, le 17 janvier 2018 - Barthélémy Dias a convoqué la presse pour aborder la crise qui secoue le Parti socialiste avec l`exclusion de plus de 70 responsables. Le maire de Mermoz Sacré-Cœur a aussi évoqué l`affaire Khalifa Sall.
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Dakar - Plus d’un millier de partisans de l’opposition sénégalaise ont manifesté vendredi à Dakar pour exiger une organisation équitable de l’élection présidentielle de 2019, ont constaté des journalistes de l’AFP.

La manifestation rassemblait des formations de l’opposition qui boycottent le dialogue politique lancé en novembre par le président Macky Sall sur l’organisation de ce scrutin, prévu en février 2019.

Les participants brandissaient des pancartes sur lesquelles ils réclamaient notamment leurs cartes d’électeurs.

Pendant la campagne pour les élections législatives du 30 juillet, l’opposition avait accusé le pouvoir de délivrer de manière sélective les cartes d’identité biométriques nécessaires au vote, dont plusieurs centaines de milliers n’ont pu être fournies à temps.

Cette manifestation visé à "dire que nous ne sommes pas d’accord pour que l’organisation de l’élection présidentielle se fasse de façon partisane, clanique, et politicienne", a déclaré le député-maire socialiste Barthélémy Dias, proche du maire de Dakar, Khalifa Sall, également dissident de la majorité présidentielle, actuellement détenu et jugé pour détournement de fonds publics.

"Le pouvoir doit diminuer la caution pour permettre aux opposants de participer aux élections présidentielles", a estimé Mamadou Kane, étudiant en anglais.

Le dialogue politique concerne les conditions de participation à l’élection présidentielle, mais aussi le financement des partis et le statut du chef de l’opposition.

Les discussions sur les candidatures ont notamment porté sur le montant de la caution et le nombre de parrainages requis pour se présenter.

Macky Sall a été élu en 2017 avec le soutien de collectifs de l’opposition et de la société civile face à Abdoulaye Wade (2000-2012), qui briguait un troisième mandat en contournant la Constitution, selon ses détracteurs.

eio-cd-sst/jpc
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