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Le Pds écrit à Macron : "Nous sommes en colère !"
Publié le samedi 3 fevrier 2018  |  Seneweb
Abdoulaye
© aDakar.com par SB
Abdoulaye Wade chez Khalifa Sall pour présenter des condoléances
Dakar, le 09 septembre 2017 - L`ancien président de la République Abdoulaye Wade s`est rendu chez la famille de Khalifa Sall, à Grand-Yoff, pour présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu de Bouya Sall, grand-frère du maire de Dakar.
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Dans une lettre ouverte adressée au Président Emmanuel Macron en visite au Sénégal, le Parti démocratique sénégalais (Pds) s'insurge contre la gestion du pays par Macky Sall, ce qui justifie, selon eux, le port de brassards rouges pour accueillir Emmanuel Macron lors de l'étape saint-louisienne de sa visite.

"Nous aussi, nous sommes des habitants de la ville de Saint-Louis. C'est pourquoi nous sommes sortis vous accueillir et vous souhaiter la bienvenue. Seulement, Monsieur le Président, nous nous sommes vêtus de façon inhabituelle. Ce matin nous avons porté des habits rouges. Oui, Rouge de la tête aux pieds pour vous dire que nous sommes en colère", écrivent les membres du parti de Me Wade.

"Nous sommes en colère contre la gestion de notre pays et non contre la France, terre de liberté et de démocratie, votre pays avec qui notre cher Sénégal entretient des relations excellentes et séculaires avec près de quatre siècles d'histoire commune. Nous sommes fiers de savoir que la France est notre premier partenaire", reconnaissent-ils dans le texte parvenu à Seneweb.

"Nous sommes en colère, Monsieur le Président, contre notre gouvernement parce que nous lui imputons : la situation de conflit et de désarroi dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la pêche, de l'agriculture et de la sécurité, le recul démocratique sans précédent de notre pays avec une restriction systématique des libertés, la fraude électorale au plan national et international, la confiscation des cartes d'électeurs empêchant les Sénégalais d'exprimer librement leur choix, le refus d'auditer le fichier électoral par des experts de l'Union européenne et des États-Unis, le refus de désigner de hautes personnalités neutres pour superviser les élections, l'immixtion et l'instrumentalisation du pouvoir Exécutif dans le fonctionnement de la Justice", entre autres dénonciations listées par les proches d'Abdoulaye Wade.
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