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Sénégal : Médecins et enseignants en grève de trois jours
Publié le mardi 30 janvier 2018  |  Agence de Presse Africaine
Célébration
© aDakar.com par DF
Célébration de la fête du 1er mai par les centrales syndicales
Dakar, le 1er mai 207 - Les centrales syndicales du Sénégal ont commémoré la fête du travail du 1er mai. Plusiuers rassemblements ont été organisés à Dakar et dans les régions du Sénégal. Les différentes délégations syndicales ont été ensuite reçues par le chef de l`État.
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Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) et plusieurs syndicats d’enseignants du Sénégal observent, à partir de ce mardi, une grève de trois jours, pour exiger de l’Etat le respect des accords signés, entre autres.

Selon le SAMES, son mouvement de trois jours «fait suite au dépôt d’un préavis de grève le 27 décembre pour dénoncer la non application des accords signés avec le gouvernement du Sénégal depuis le 31 mars 2014».

«C’est pour ces raisons et pour avoir privilégié en vain le dialogue et la concertation que le SAMES a pris ses responsabilités afin que les autorités en fassent autant pour permettre au président de la République de corriger l’injustice sociale subie par les médecins, les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes», explique le syndicat.

Pour les syndicats d’enseignants, la grève de trois jours est à l’initiative du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (Saems), du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen-secondaire (Cusems), du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) et du Sels/Authentique, …

Ainsi, ces syndicats "exigent-ils sans délai la remise de toutes les ponctions sur les salaires, le paiement des indemnités liées aux examens et la prise en charge correcte des préoccupations des enseignants consignées dans un préavis".

Entres autres revendications, ils veulent « le respect des accords signés le 17 février 2014 avec les syndicats d'enseignants, la diligence de la sortie du décret portant statut des élèves-maîtres sortants des Centres régionaux de formation du personnel de l'ensemble (Crfpe), l'augmentation substantielle de toutes les indemnités allouées aux enseignants et surtout les indemnités de logement et d'enseignement ».

Ils demandent aussi « le relèvement substantiel de la part allouée au préscolaire et à la petite enfance dans le budget de l'éducation, la diligence dans la mise en place des crédits au logement appelés prêts DMC, et la fin de toutes les lenteurs administratives (sortie des actes, alignement indiciaire) et le paiement de tous les rappels dus aux enseignants ».

La semaine dernière, le syndicat des travailleurs des collectivités locales (qui seront reçus ce mardi par le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne), avait observé un mot d’ordre de grève levé samedi.

Le 23 janvier dernier, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) sortie majoritaire des élections de représentativité syndicale, a organisé une marche nationale pour exiger de bonnes conditions de travail

Selon la CNTS, le monde du travail est dans la tourmente et les travailleurs sont devenus les nouveaux pauvres du fait de l’inadaptation des grilles salariales au renchérissement du coût de la vie. Car, déplore-t-elle, la Convention collective nationale interprofessionnelle, qui date de 1982, est devenue obsolète, de même que la plupart des Conventions de branches.

«Nous assistons présentement à une dégradation continue du pouvoir d’achat des travailleurs, à des remises en cause permanentes des droits et libertés syndicales, au développement du travail précaire et à la déprotection sociale dans les différents secteurs d’activité de l’économie. Dans la plupart des entreprises, nous assistons à des licenciements abusifs et à la généralisation des contrats à durée déterminée en violation flagrante des dispositions du Code du Travail. La promotion de l’investissement national et étranger ne doit pas être synonyme de travail précaire ou de travail indécent», note la centrale syndicale dirigée par Mody Guiro.

Elle souligne qu’au même moment l’économie informelle patauge dans les difficultés en raison de l’absence de volonté politique du gouvernement qui tarde à mettre en œuvre la Recommandation 204 sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et son accès au financement.

TE/APA
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