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Le Soleil N° 13048 du 22/11/2013

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Papa DIOUF, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement : « Nous sommes en négociations avec des partenaires pour le dessalement de l’eau de mer »
Publié le lundi 25 novembre 2013   |  Le Soleil




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Le Sénégal envisage le dessalement de l’eau de mer, selon le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf. Il conduit la délégation sénégalaise à la 3ème édition du Forum de haut niveau sur l’eau et l’assainissement qui se tient à Abidjan.

Qu’est-ce que le Sénégal peut tirer du Forum sur l’eau et l’assainissement pour tous en Afrique ?

«Je dois d’abord dire que le Sénégal est fortement représenté à ce forum. Nous avons une forte délégation de mon département, notamment les services de l’eau et de l’assainissement. Les ministères des Finances, de l’Urbanisme et celui ayant en charge la Lutte contre les inondations sont également représentés. Il y a aussi des élus locaux, des maires et des députés. Cela veut dire que nous attachons beaucoup d’attention à cette organisation panafricaine. Je vous rappelle que la deuxième édition était organisée au Sénégal et elle avait connu beaucoup de succès. C’est pourquoi les participants ont voulu que notre pays soit fortement représenté pour partager l’expérience sénégalaise dans laquelle la Sones et la Sde font école. L’autre aspect, ce sont les financements. Cela nous a permis de voir les opportunités de financement et d’avoir une idée sur les expériences réussies. A travers les communications, nous savons qu’il y a des opportunités de financement. L’édition de cette année est de développer la coopération Sud-Sud. Jusqu’ici, nous avons pensé qu’il fallait se tourner vers le nord, les financements classiques, comme la Bad, la Banque mondiale. Mais aujourd’hui, nous constatons qu’il y a des financements à saisir dans le sud, dans les pays émergents comme la Chine et l’Inde, mais aussi dans les pays arabes. Il y a d’énormes potentialités financières dans les pays du Golf».

Un expert a fait référence au dessalement de l’eau de mer. Durant la pénurie d’eau à Dakar, il a été suggéré de diversifier les sources d’approvisionnement. Cette option est-elle toujours retenue ?

«Le dessalement de l’eau de mer est une alternative que nous préconisons. Nous sommes en négociations avec des partenaires. Mais vous avez entendu parler de l’expérience de Singapour. C’est une alternative coûteuse. Il est évident qu’il faut aller vers cette option, mais si nous pouvons avoir d’autres choix moins coûteux, nous sommes preneurs. Mais comme la mer est inépuisable, il faut savoir l’utiliser. Nous allons discuter sur les possibilités de faire le traitement à moindre coût. Il y a plusieurs expériences qu’il faudra capitaliser. Toutefois, nous envisageons sérieusement le dessalement de l’eau de mer».

Après la réparation de la conduite d’eau de Keur-Momar Sarr, comment votre département compte-t-il consolider les travaux ?

«Concernant ce point, un audit technique est en cours. Nous allons faire l’état des lieux de nos infrastructures. Nous devons identifier les faiblesses et voir les choses qu’il faut réparer et les investissements pour assurer la sécurité d’approvisionnement en eau pour Dakar et les autres villes. A la fin de l’audit, nous allons voir ce qu’il y a lieu de faire. Cet incident de Keur Momar Sarr nous a permis d’ouvrir les yeux et de faire attention. Je pense que nous devons nous mobiliser».


Idrissa SANE

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