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Dr Cheikh Seck sur le candidat du Pds à l’élection présidentielle : « Notre candidat c’est Karim Wade, nous n’avons pas de plan B ou C »
Publié le lundi 22 janvier 2018  |  Rewmi
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Président de la fédération nationale des cadres libéraux et membre du comité directeur du Pds, Dr Cheikh Tidiane Seck a été, ce samedi, l’invité du Grand Oral. Face à la journaliste Fatou Thiam Ngom sur les ondes de la 97.5 Rewmi FM, il est revenu sur la vie du Pds, la candidature de Karim Wade, l’organisation de la prochaine élection présidentielle, entre autres sujets d’actualité.

Remous au sein de la fédération nationale des cadres libéraux

C’est vrai, il y a des soubresauts au niveau de la fédération nationale des cadres libéraux, mais je trouve que c’est assez normal pour un parti, notamment le Parti démocratique sénégalais, également parti de l’opposition. Je crois qu’il est normal qu’il y ait des contradictions, des divergences. Et, nous y travaillons pour avoir une structure unifiée et unie pour aller à l’assaut du pouvoir et porter Karim Wade à la tête du pouvoir. Maintenant, Abdou Aziz Diop est le secrétaire général de la fédération nationale des cadres libéraux. Ce qui s’est passé, c’est qu’en 2012, avec la perte du pouvoir, le Président de la fédération est parti. Il s’agit de Monsieur Serigne Mboup qui, on le rappelle, a quitté le Pds. Comme je suis le premier vice-président, je faisais office de Président. Nous avons eu à travailler jusqu’à maintenant et Abdoul Aziz Diop a eu à faire la prison pendant à 2 à 3 ans. Et pendant cette période, il y a eu des départs, comme celui de Modou Diagne Fada, et il y a eu encore des problèmes au niveau de la fédération nationale des cadres libéraux. Je suis revenu pour prendre les choses en main et nous avons tenu une assemblée générale en 2011 avec uniquement les cadres libéraux qui m’ont élu Président de ladite fédération, et le Président Wade a confirmé. Maintenant, il y a des problèmes de préséance. Le président doit faire ceci et c’est le secrétaire général qui doit faire cela. Il y avait une guerre de positionnement. Il n’y a pas de problèmes réels personnellement, il n’y a pas de problèmes de fond. Et nous sommes en train de prendre en charge toutes ces contradictions pour aller à l’assaut du pouvoir.

Les missions cardinales de la FNCL

En tant que Président de la fédération nationale des cadres libéraux, j’ai le devoir de travailler avec tout le monde, d’unifier cette structure. C’est ma responsabilité première que tous les cadres libéraux se retrouvent dans cette structure, qu’ils soient à l’aise dans cette structure et puissent accomplir les missions de la structure. Parmi les missions cardinales du parti, il y a aussi la mission de réflexion, la mission d’explication des positions du parti et la mission de proposition de programme du parti. C’est à moi, en tant que Président, et à Abdoul Aziz Diop, en tant que secrétaire général, c’est à nous deux de travailler la main dans la main pour que tous les cadres soient unis derrière nous pour qu’on puisse aller à l’assaut du pouvoir. Je crois que notre cursus nous permet de faire preuve de dépassement et de travailler main dans la main avec tous les cadres libéraux du Sénégal pour que nous puissions aller à l’essentiel. Et l’essentiel est de faire de Karim Wade le prochain Président de la République. Vous verrez dans quelques jours que tout rentrera dans l’ordre. Et le Président Wade m’a envoyé une note administrative qui me nomme président de ladite fédération. Je l’étais et il n’a fait que confirmer ce qui était.

La forte présence des karimistes lors de la dernière réunion

Je ne connais pas de karimistes moi. Il y avait des cadres libéraux lors de cette réunion. Pour être membre de la Fncl, il faut être militant du Pds, il faut être un cadre. Et le cadre, nous le définissons comme quelqu’un qui a bac + 2 ou un professionnel. Etre membre du Pds veut dire militer dans un secteur du parti, militer dans une section communale du parti, militer dans une fédération du parti et venir au niveau des cadres libéraux. Nous avons des antennes départementales au niveau de la Fncl. Donc, pour moi, à la réunion de la Fncl, il n y a que des cadres libéraux. Maintenant, je salue cette forte présence des cadres durant cette dernière réunion. Pour un parti de l’opposition, cela montre que le parti est vivant. Cela montre aussi que nous sommes attractifs parce que durant cette réunion, nous avons reçu des cadres qui étaient de l’autre côté du pouvoir. Je ne vais pas citer de personnes. Et il ne se passe pas un jour sans que je ne reçoive un appel téléphonique d’un cadre m’informant une nouvelle adhésion. Je salue cette forte mobilisation, encore une fois, des cadres libéraux du Pds. Et lors de cette réunion, on a soulevé un plan d’activité pour l’accueil triomphal du candidat Karim Wade et pour l’accompagner. Il sera au Sénégal en 2018, il battra campagne comme tous les candidats. Il se présentera à l’élection présidentielle.

Exil forcé

Karim Wade est en exil forcé comme vous le savez. Il est sorti de prison et on l’a mis dans une voiture de la garde pénitentiaire, accompagné de policiers jusqu’au tarmac de l’aéroport. Il a été exilé de force par le régime de Macky Sall, mais nous avons fait de lui notre candidat. Il nous appartient, à nous Pds, aux mouvements de soutien de Karim Wade et aux démocrates et patriotes, de travailler pour qu’il revienne dans ce pays et soit candidat. De même, nous devons travailler pour que Khalifa Sall soit candidat. Tout Sénégalais qui veut être Président de la République doit pouvoir se présenter et on doit donner la souveraineté au peuple sénégalais. Ce que fait le régime de Macky Sall, c’est d’arracher cette souveraineté au peuple sénégalais qui, seul, a le devoir d’élire des dirigeants. C’est ce combat que nous avons entamé et, le 3 février, nous serons à Thiès pour commencer un plan d’action qui devra aboutir à l’accueil triomphal de Karim Wade. Pour son exil forcé, c’est au gouvernement d’expliquer les raisons de cet exil. Par ailleurs, il n y a pas et il n’y aura pas de plan B au Pds. Notre candidat c’est Karim Wade. Un parti politique ne peut pas présenter plus d’un candidat. Le fonctionnement du Pds est tel que c’est le congrès, instance suprême du parti, qui investit le candidat. Ce congrès a été tenu et il a investi Karim Wade parmi tant d’autres candidats. On ne peut parler de plan B ou de C.

Le parrainage, raison de blocage des concertations sur le processus électoral

Le Pds a refusé de participer à ces concertations pour la bonne et simple raison que nous avons une expérience avec le Président Macky Sall. Après concertation, vous arrêtez des décisions, il regarde ce qui l’arrange et le prend, et il jette ce qui ne l’arrange pas. Je rappelle que le code électoral sénégalais a toujours été fait sur la base de consensus pour qu’il n’y ait pas de contestations. Le Pds, sachant que l’Apr n’est là que pour avoir un deuxième mandat pour le Président Sall, a posé les conditions d’un dialogue transparent qui pourrait aboutir à des élections libres et démocratiques. Ceux qui sont partis au dialogue ont vu que l’Apr avait des objectifs précis : c’est d’abord réduire le champ des candidatures. C’est pourquoi on parle de parrainage et de caution. Que les candidats soient des candidats très faibles qui ne puissent pas perturber le Président Macky Sall. C’est ce qui explique l’exil forcé de Karim Wade et la prison pour Khalifa Sall. Et nous ne sommes pas d’accord avec le choix de Seydou Nourou Bâ comme facilitateur. On l’a choisi sans consensus et Macky Sall ne nomme pas des gens neutres. La preuve, il y a blocage avec le parrainage et la caution. Mais, nous ne laisserons pas ça passer. Nous allons organiser une marche le 9 et nous ne participerons pas à deux élections si les conditions ne changent pas. Et après le 9 février, il y aura encore d’autres étapes.

Cheikh Moussa SARR
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