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Débrayages, préavis, grèves et marches débutent l’année syndicale
Publié le mercredi 17 janvier 2018  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Les centrales syndicales célèbrent la fête du travail
Dakar, le 1er mai 2016 - Les différentes centrales syndicales sénégalaises ont organisé une grande marche pour célébrer la fête du travail, ce dimanche.




Les syndicats sénégalais de divers secteurs annoncent des plans d’action ponctués de débrayages, de grève totale et de marches de protestation qui ouvrent ainsi l’année syndicale 2018.

Déjà, le 28 décembre 2017, l’Alliance des syndicats autonomes de la Santé (ASAS «And Gueusseum») qui regroupe le SUTSAS, le SUDTM…a déposé un préavis de grève, pour dénoncer le mépris du ministre de la Santé et de l’Action sociale et celui en charge de la Fonction publique.


Selon ce front commun «And Gueusseum», malgré les conventions signées et les correspondances adressées aux autorités concernées, le gouvernement «ne daigne pas accuser réception de (ses) demandes d’audience».

Le 5 janvier 2018, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a observé un débrayage de 24 heures pour fustiger un retard des salaires du mois de décembre. Les syndicalistes considèrent cette situation inacceptable.

Dans son plan d’action, le Grand cadre des syndicats d’enseignants a commencé sa lutte depuis le 16 janvier 2018, par un débrayage qui sera suivi d’une grève totale ce 17 courant.

A travers ce plan d'action, le Grand cadre "exige sans délai la remise de toutes les ponctions sur les salaires, le paiement des indemnités liées aux examens et la prise en charge correcte des préoccupations des enseignants consignées dans un préavis".

Entres autres revendications, le Grand cadre exige « le respect des accords signés le 17 février 2014 avec les syndicats d'enseignants, la diligence de la sortie du décret portant statut des élèves-maîtres sortants des Centres régionaux de formation du personnel de l'ensemble (CRFPE), l'augmentation substantielle de toutes les indemnités allouées aux enseignants et surtout les indemnités de logement et d'enseignement».

Le 13 janvier dernier, le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) et le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) se sont joints au mouvement pour faire face à L’Etat.


Le SAMES proprement dit a déposé un préavis de grève pour ce 30 janvier. Pendant ce temps, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) sortie majoritaire des élections de représentativité syndicale, annonce une marche le 23 janvier 2018.

Selon la CNTS, le monde du travail est dans la tourmente et les travailleurs sont devenus les nouveaux pauvres du fait de l’inadaptation des grilles salariales au renchérissement du coût de la vie. Car, déplore-t-elle, la Convention collective nationale interprofessionnelle, qui date de 1982, est devenue obsolète, de même que la plupart des Conventions de branches.

«Nous assistons présentement à une dégradation continue du pouvoir d’achat des travailleurs, à des remises en cause permanentes des droits et libertés syndicales, au développement du travail précaire et à la déprotection sociale dans les différents secteurs d’activité de l’économie. Dans la plupart des entreprises, nous assistons à des licenciements abusifs et à la généralisation des contrats à durée déterminée en violation flagrante des dispositions du Code du Travail. La promotion de l’investissement national et étranger ne doit pas être synonyme de travail précaire ou de travail indécent», note la centrale syndicale dirigée par Mody Guiro.

Elle souligne qu’au même moment l’économie informelle patauge dans les difficultés en raison de l’absence de volonté politique du gouvernement qui tarde à mettre en œuvre la Recommandation 204 sur la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et son accès au financement.

TE/od/APA
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