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Respect des accords signés : Médecins et enseignants font front commun contre l’Etat
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  Walf Fadjri L’Aurore
Ébola:
© aDakar.com par DF
Ébola: Un Grand Magal de Touba sous haute vigilance
Touba, le 10 Décembre 2014 - Le grand Magal de Touba se tient le jeudi 11 décembre 2014. Près de 3 millions d`individus sont attendus dans la cité religieuse. Dans le contexte où le virus ébola sévit dans la sous-région, les services médicaux de la ville sont en alerte. A l`hôpital Matlaboul Fawzayni, toute les dispositions sont prises pour faire face.




Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Cusems) ont décidé de fédérer leur force pour pousser le gouvernement à respecter ses engagements.

Une occasion qu’ils ont saisie, lors d’un point de presse, tenu ce week-end, pour annoncer une marche nationale le 23 janvier prochain.

Enseignants et médecins unissent leurs forces pour porter le même combat : le respect des accords signés avec le gouvernement. «Ce point de presse est une occasion pour alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation dans laquelle le système de santé pourrait être plongé à cause du comportement de l’Etat du Sénégal», renseignent le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), Dr Boly Diop, et ses camarades. C’était lors d’un point de presse tenu ce week-end en présence d’Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusems. En effet, selon eux, depuis mars 2014, le gouvernement est dans l’incapacité de faire respecter le protocole d’accord signé entre les deux parties. Cet état de fait traduit, disent-ils, une absence manifeste de volonté d’honorer la parole donnée et les écrits signés. Ainsi, soulignent-ils, sur certains points des accords signés, les instructions du Premier ministre et des ministres se sont heurtés au refus catégorique des agents des ministères concernés. Pour eux, l’accord sur l’indemnité de spécialisation a été exécuté selon leur bon vouloir en accordant des avantages à certains spécialistes et en privant d’autres sans suite. A les en croire, sur le point crucial de l’injustice salariale dont sont victimes, avancent-ils, les cadres de la santé de la hiérarchie A spécial, le gouvernement joue toujours au dilatoire en repoussant l’échéance depuis 2014. Ce, en creusant par la même occasion cette injustice qu’il est censé corriger au nom des principes d’équité, de justice et de démocratie. «Aujourd’hui, les Sénégalais ne sont pas égaux devant le système de santé. Il y en a certains qui, pour se soigner, doivent parcourir des centaines de kilomètres pour venir jusqu’à Dakar pour trouver des spécialistes qui n’existent pas dans leurs zones. Alors que le principe de l’équité voulait que les soins soient accessibles à tous et partout», font-ils remarquer.

Ils regrettent aussi le fait que les accords sur les heures supplémentaires, l’attribution de parcelles à d’usage d’habitations, entre autres, dorment toujours dans les tiroirs du gouvernement.

Forts de ce constat, indiquent-ils, le Cusems et le Sames ont décidé de mettre en place un front national des travailleurs pour l’équité et la justice sociales dans le traitement salarial des agents de l’Etat. L’objectif visé par ce front unitaire, déclarent-ils, est d’exiger du gouvernement la matérialisation de tous les accords signés. «Le Sames tient le gouvernement pour responsable de la situation délétère qui va régner dans les secteurs aussi bien de l’éducation que de la santé par sa mauvaise volonté et son manque de considération pour les ressources humaines. Il appelle tous ses camarades à se mobiliser massivement sans faille et à se préparer au combat pour arracher ce qui leur revient de droit», lancent Dr Diop et Cie. Qui, dans la foulée, invitent tous leurs camarades des instances locales à participer massivement à la marche nationale prévue le 23 janvier 2018. «Si rien n’est fait, le Sames va décréter 72 heures de grève sur l’étendue du territoire national, à partir du 30 janvier 2018. Maintenant, rien ne sera plus comme avant. Il faut que le gouvernement comprenne que l’injustice n’a que trop duré», martèlent-ils.

Samba BARRY
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