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Après le massacre de boffa-boyottes: L’armée nettoie la zone, selon le CEMGA
Publié le samedi 13 janvier 2018  |  Enquête Plus
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© Présidence par DR
Les images fortes de l`impressionnant défilé du 4 avril
Dakar, le 4 avril 2017 - Les Forces Armées sénégalaises ont étalé leur puissance de feu à l`occasion de la célébration de la fête nationale d`indépendance. Un défilé impressionnant mêlant civils et militaires a marqué la célébration du 57e anniversaire de l`indépendance.




La tuerie de Boffa-Bayottes ne restera pas impunie. L’armée s’est déployée sur le terrain et s’emploie à nettoyer la zone, selon les mots du Chef d’Etat-major Général des Armées (CEMGA), hier à Ziguinchor.



Depuis la région sud du pays, le Chef d’Etat-major Général des Armées (CEMGA) a tenu, hier, un point de presse. Le Général Cheikh Guèye s’est longuement prononcé sur le massacre qui a eu lieu à Boffa-Bayottes, le 06 janvier dernier. Il renseigne qu’une ‘’opération particulière pour rechercher, traquer et neutraliser les criminels qui ont eu à commettre cet acte odieux’’ est en cours. Les opérations militaires en cours ont, poursuit-il, pour objectif de rassurer davantage ces populations, parce que visant à protéger l’environnement. « Il n’est pas question que notre environnement soit détruit par des gens qui ne sont imbus que par des intérêts privés. L’armée sera partout où c’est nécessaire (...) Au-delà de la traque des criminels qui ont commis cet acte, l’opération consiste à nettoyer cette zone pour que les populations puissent faire normalement leur travail », précise le CEMGA.

Le Général Cheikh Guèye est présent dans la région casamançaise, dans le cadre des tournées régulières qu’il effectue dans les différentes garnisons et dans les zones de déploiement des Forces Armées sénégalaises sur le plan national comme dans les théâtres extérieurs. Une visite qui, souligne-t-il, coïncide avec l’événement malheureux qui s’est produit. Au cours de sa descente sur le terrain, le CEMGA souligne avoir rencontré les populations locales, notamment celles de Toubacouta à quelques encablures de Boffa-Bayottes. Il a tenu à les rassurer en leur disant que ‘’la raison d’être de l’armée est de leur permettre d’aller, de vaquer paisiblement et librement dans le cadre de leurs activités’’.

Dégâts collatéraux

Sur place, il s’est aussi adressé à ses hommes pour les encourager et leur rappeler leur mission qui est d’assurer la libre circulation des personnes, leur protection et celle de leurs biens. Sur les probables dégâts collatéraux de ces opérations, le Général Cheikh Guèye de rassurer que celles-ci, à l’instar de celles qui ont toujours eu lieu en Casamance, sont menées par des hommes professionnels à l’expérience avérée qui disposent de moyens dont l’emploi est bien maîtrisé dans des zones également bien identifiées. Et que, par conséquent, ces dégâts sont pris en compte, avant même le déploiement des troupes. La plupart d’entre elles ayant déjà été dans des théâtres extérieurs.

Relativement au processus de paix en cours, le Général de déclarer que ceux-là qui sont chargés de négocier continueront certainement de faire leur travail. « Nous, en ce qui nous concerne, c’est d’assurer la sécurité des populations et de leurs biens », a-t-il indiqué, non sans souligner, au préalable, que la coopération avec les troupes bissau-guinéennes est permanente.

Le bilan passe de 13 à 14 morts

Le bilan de la tuerie de Boffa-Bayottes s’est alourdi d’un mort retrouvé hier par l’armée, dans le cadre des opérations de ratissages entreprises au lendemain du carnage. Le corps de ce 14ème coupeur de bois tué a été inhumé à Toubacouta, à une dizaine de kilomètres de Ziguinchor, en présence du Général, Chef d’Etat-Major Général des Armées (CEMGA). Porté disparu le jour du massacre, la victime Daouda Manga, père de quatre enfant dont deux jumelles et habitant le quartier de Grand-Yoff, à la périphérie de la capitale sud du pays, n’a pas été remise à sa famille, du fait de l’état de putréfaction avancée de son corps.

A signaler que parmi les sept (07) blessés de cette tuerie, seuls deux sont internés à Dakar.
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