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Recouvrement supposé de 200 milliards dans la traque des biens mal acquis: Niass “confond“ Mimi
Publié le mardi 26 decembre 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre devant les députés
Dakar, le 6 décembre 2017 - Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les députés à l`Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a fait face aux parlementaires durant plus de 11 tours d`horloge. Photo: Moustapha Niass, président de l`Assemblée nationale




Il n’y a jamais eu de loi rectificative concernant les 200 milliards recouvrés dans le cadre de la traque des biens mal acquis et le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse «ignore» tout de cet argent. Ce sont les assurances du Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), qui dit rester sur la mission qui lui a été confiée, notamment la gestion du secteur législatif. Il s’exprimait en marge de la journée d’étude organisée par le Mouvement national des jeunes pour le progrès (Mnjp), le samedi 23 décembre dernier.

La polémique suscitée par les déclarations de l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat, Aminata Touré, notamment les 200 milliards recouvrés dans le cadre de la traque des biens mal acquis, ne désemplit pas. Cette fois-ci, c’est la deuxième personnalité de l’Etat qui s’en mêle pour dégager toute sa responsabilité sur la supposée somme encaissée par l’Etat du Sénégal.

En effet, invité à se prononcer sur ladite question, en marge de la journée d’étude organisée par le Mouvement national des jeunes pour le progrès (Mnjp), le samedi 23 décembre dernier, Moustapha Niasse a tout d’abord tenu à préciser que l’Assemblée nationale est responsable du secteur législatif et ne gère pas l’économie du Sénégal. Pour lui, il n’est pas question de faire de l’ingérence dans le secteur de l’Exécutif, même s’il exprime toute sa confiance à ce pouvoir. Par conséquent, d’un ton ferme et clair, il a déclaré : «j’ignore tout de ces 200 milliards». Plus précis, il révèle suivre chaque jour l’évolution de la question en tant que citoyen.

Quid cependant de l’utilisation de cette manne financière récupérée dans ladite traque ? Sur ce point aussi, le Secrétaire général de l’Afp et président de l’Assemblée nationale se veut clair. «Je peux vous dire aussi que je n’ai pas souvenance qu’une loi de finance rectificative ait été discutée pour voter 200 ou 300 milliards». Ce qui risque de donner du fil à retordre à l’ancienne Première ministre, Aminata Touré acculée par les opposants qui réclament la traçabilité de cet argent supposée provenir de la traque qu’elle a initié en tant que ministre de la Justice d’alors.
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