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Foot - Krépin Diatta, international U20 du Sénégal: ‘’Manchester United venait me superviser en Norvège’’
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  Enquête Plus
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© Autre presse par DR
Coupe du monde U20: Le Sénégal chute devant les États-Unis (0-1)




Il est présenté comme l’étoile montante du foot sénégalais. Après seulement une saison à Sarpsborg 08 (Norvège) couronnée de deux récompenses individuelles, Krépin Diatta (18 ans) tape déjà dans l’œil de certains cadors européens, notamment Manchester United qui est allé le voir jouer. Le vice-champion d’Afrique U20, nominé pour le titre de Meilleur jeune africain de l’année, parle, dans cet entretien réalisé avec ‘’EnQuête’’ et ‘’senenews.com’’, de sa trajectoire.


Tu es à Dakar après une première saison réussie à Sarpsborg 08 Ff. Comment Krépin Diatta est vu par la population norvégienne et les supporters du club ?

Quand j’ai commencé à jouer et à faire de très belles performances, c’était difficile de sortir dehors. Quand j’allais, avec mon ami, au restaurant, tout le monde venait pour avoir des autographes. On prenait des photos. Voilà, tout le monde m’a aimé dans ce club, sincèrement parlé. Quand je joue, ils chantent mon nom. Il y a cette communion avec les supporters. Je peux dire que j’ai gagné leur cœur.

Et la presse, comment elle t’a vu ?

La presse aussi n’a pas mal parlé de moi. J’ai été élu Meilleur jeune joueur du championnat, mais aussi j’ai été sacré Meilleur jeune joueur de l’année. J’ai gagné deux trophées individuels en Norvège. Donc, je pense que c’est mérité, vu tout ce que j’ai fait durant la saison. Si je continue à travailler, beaucoup de choses vont venir encore. Je me focalise sur cela. Seul le travail paie.

En Norvège, ils disent : ‘’On a un Sadio Mané ici’’

Après chaque fin de saison, les techniciens font leurs analyses, commentaires et bilan. A quel joueur ils te comparent ?

Beaucoup de gens, en Norvège, m’appellent ‘’Sadio Mané’’. Quand ils me voient, ils me disent que je suis le futur Sadio Mané. Ils disent : ‘’On a un Sadio Mané ici.’’ Quand Liverpool, que je supporte, jouait, j’invitais mes amis pour regarder le match. Sadio Mané est très bien apprécié en Norvège, je ne vais pas vous mentir. Tout le monde le connait, même notre défenseur central (Sigurud Rosted, Ndlr). C’est un fan de Liverpool. Tout récemment, il était parti à Anfield (stade de Liverpool) pour regarder un match, il a acheté un maillot de Sadio Mané et il me l’a envoyé par watshApp. Je lui ai dit que c’était le meilleur joueur du Sénégal, c’est notre référence. Pour arriver à son niveau ou le dépasser, il n’y a qu’une seule chose : le travail. Je ne l’ai pas fréquenté, mais je sais quel genre de personne il est. Il est modeste, sympa et c’est quelqu’un qui bosse. En le voyant, on sent que c’est un joueur qui aime ce qu’il fait. Tout jeune Sénégalais, je pense que je ne suis pas seul, prend référence sur lui.

Il y a un mercato qui arrive. On parle de Krépin en Ligue 1 française qui est plus exposée que le championnat norvégien...

C’est vrai, mais je peux vous dire que le championnat norvégien est très difficile, très physique, on y joue avec rapidité. Je pense que quand on démarre dans ce championnat en étant jeune, on aura toutes les chances pour les autres championnats. C’est un bon championnat pour débuter. C’est un tremplin pour moi, pour pouvoir avoir quelque chose demain.

Ce quelque chose, c’est que l’Olympique de Marseille serait très intéressé à vous recruter...

Je n’ai pas de problème pour aller ailleurs, mais je suis dans un club que je respecte, que j’aime. C’est lui qui m’a donné la chance de devenir footballeur professionnel, je l’avoue, parce que je n’avais aucun contact à l’époque. C’était le seul à m’avoir proposé un contrat. Je ne me suis entraîné que deux jours avec l’équipe pro qu’ils ont commencé à me parler de contrat. Donc, vous voyez, je dois beaucoup à cette équipe. Les gens disent que le championnat norvégien n’est pas médiatisé, mais c’est seulement en Afrique. En Europe, il est très suivi. Marin Ødegaard est passé par ce championnat, de même que John Obi Mikel (Nigeria), Saliou Ciss, Kara Mbodj, Mame Biram Diouf, Stéphane Badji. Manchester United venait souvent me superviser en Norvège, et beaucoup d’autres équipes également ; on parle de Lille, Saint-Étienne, Bordeaux. Je suis dans un club qui ne retient pas ses joueurs, s’il y a une sollicitation.

Avant de quitter probablement la Norvège, peux-tu nous dire comment tu as atterri dans le championnat (à Sarpsborg 08)...

Pour aller dans ce championnat norvégien, c’est grâce à mon président qui avait des contacts là-bas. Il m’a emmené en Norvège, à Sarpsborg 08, en janvier, au moment où j’étais en préparation en sélection (U20). On y a passé deux semaines et il m’avait dit qu’il serait fort possible que je signe dans ce club avant de rentrer au Sénégal.

Tu avais déjà visité les installations...

(Il coupe) Oui, je m’étais même déjà entraîné avec l’équipe professionnelle durant deux semaines. Par la suite, j’étais revenu parce qu’on approché de la Coupe d’Afrique (U20). Pour moi, c’était important de revenir pour se focaliser sur l’esprit de groupe, parce que c’était une compétition très importante à nos yeux. Il fallait donc rentrer pour préparer l’échéance avec eux (les coéquipiers en sélection).

Avec Cavin Diagne, Souleymane Aw... comment vous avez vécu cette participation à cette Coupe d’Afrique U20 en Zambie ?

Je pense que ça a été une belle prestation de notre part. On avait bien voulu gagner cette coupe pour une première pour le Sénégal, mais dommage, ça s’était mal terminé (battu en finale par la Zambie 2-0). Mais c’est ça le foot. C’était surtout difficile, vu que l’équipe était à domicile. Ça a été notre handicap. On voulait la coupe, on était parti de Dakar avec cette esprit, parce qu’on avait su qu’éliminer la Tunisie et le Ghana, ce n’était pas quelque chose de petit. On avait quelque chose en nous que nous pouvions montrer à toute l’Afrique. Mais voilà, on a perdu à la dernière marche et c’était difficile pour nous.

La nuit de la finale de Coupe d’Afrique perdue a été longue et catastrophique. On ne pouvait pas se regarder dans les yeux

Comment a été cette nuit-là ?

Elle a été longue et catastrophique. On ne pouvait pas se regarder dans les yeux. On était découragé, vu qu’on avait l’ambition de remporter cette coupe pour pouvoir écrire notre histoire dans le football sénégalais. Perdre deux finales, ça a été très difficile. Mais c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Nous espérons, comme nous sommes jeunes, que d’autres finales vont venir, avec les Ousseynou Cavin (Diagne)... Je l’ai rencontré en U20, je dirais que c’est un joueur formidable. Je le vois comme Busquets (milieu de terrain espagnol du Fc Barcelone). Moi-même, je l’appelle ‘’Busquets’’. Et quand je l’appelle ainsi, il rit tout le temps. Il me dit : ‘’Je ne suis même pas au niveau de sa cheville.’’ Je lui dis : ‘’’Pourquoi pas ? Si tu y crois, tu peux y arriver.’’ C’est un très bon groupe. Et ce qui me marque dans cette équipe, c’est son esprit de groupe. C’est comme si on a fait dix ans ensemble. Bon, j’ai côtoyé d’autres en cadets comme Souleymane Aw qui était notre capitaine, Ibrahima Niane, Lamine Sarr le gardien.

Tu as fait une belle Coupe d’Afrique. Qu’est-ce que ça t’a fait de sentir l’intérêt de Manchester United qui était venu de superviser ?

C’est un sentiment de satisfaction. Ça te pousse à travailler plus. Parce que jouer jusqu’à attirer l’intérêt de Manchester United, c’est un rêve. Ça m’a donné la force de me battre encore, vu que ce n’est pas un petit club. On parle quand même de Manchester United. S’il jette un coup d’œil sur toi, cela veut dire quelque chose. Je l’ai pris positivement, en étant serein, tranquille. Je ne me suis pas emballé. Pour moi, les choses venaient tout juste de commencer. Je suis dans cette dynamique à travailler davantage. Dieu seul sait ce que l’avenir nous réserve.

Mais tu as fait le choix d’aller à Sarpsborg. Comment s’est passée ton intégration, surtout dans un pays qui parle une autre langue, le climat ?

Les premiers jours, comme tout joueur qui part à l’étranger, vu qu’il fait très froid en Norvège, on parle norsk et un peu anglais dans ce pays, et comme j’ai un peu appris l’anglais à l’école à Ziguinchor, je me suis adapté. Mais c’était difficile, je ne vais pas vous mentir. Comme je l’ai dit, je dois m’adapter sur tous les plans, vu que j’ai opté pour être footballeur professionnel. Par la suite, je suis allé prendre des cours à l’école, régulièrement, jusqu’à la fin de la saison. Je me suis amélioré très vite en anglais et j’ai eu l’esprit de groupe. Je suis le plus jeune de l’équipe première.

Quand on est jeune Africain qui atterrit en Norvège, il n’y a-t-il pas un autre regard sur soi ?

Bien sûr ! D’abord, ils essaient de voir quel genre de joueur tu es. Quand tu arrives dans un club et que tu ne montres pas ce que tu vaux vraiment, je pense que tu auras tous les problèmes du monde.

Quel a été le facteur déterminant de ton intégration en Norvège ?

Quand je suis arrivé, j’ai vu que tout le monde était ouvert envers moi. Tout le monde parlait de moi, commençait à faire des blagues sur moi. J’ai un ami qui a 19 ans ; tout le temps, je suis avec lui. Avec lui, l’adaptation s’est faite très vite. Il m’a dit : ‘’Quand je te regarde jouer... Tu es un très bon joueur. Donc, ne te fais pas de souci pour l’adaptation. C’est vrai que ce n’est pas facile pour un gamin de 18 ans d’arriver dans un club comme ça. Pour d’autres, ce serait plus difficile.’’ Donc, j’ai eu cet esprit de dépassement, je dirais, pour pouvoir affronter cela. Ça s’est passé comme ça, j’ai été bien accueilli dans le club.

Tu continues ta progression en Norvège, mais peux-tu revenir sur tes premiers pas dans le foot ?

J’ai débuté au Sud (du pays), à Ziguinchor. C’est l’entraîneur que vous avez vu ici (Vieux Diassy, Ndlr) qui m’a eu depuis mes 8 ans jusqu’à mes 15 ans. J’ai fait toute ma formation de base à Ziguinchor. D’abord, j’étais dans son école de foot (Vieux Diassy, Ndlr) puis, il m’a emmené dans son équipe de Santhiaba club. A l’époque, j’avais 15 ans et je pouvais jouer comme cadet. Lui, je ne dirais pas que c’est un entraîneur, mais plutôt un père pour moi. C’est ainsi que je suis allé à Santhiaba. Ma première année, j’ai remporté le championnat régional. Par la suite, on m’a appelé en équipe nationale cadette. Donc, voilà !

Tu jouais à quel poste ?

J’ai été formé comme meneur de jeu et aussi comme un joueur pouvant évoluer sur les côtés. J’ai passé tout mon temps à jouer sur ces registres. Mais je pense que je suis plus à l’aise comme meneur. Maintenant, en foot, ça va vite. On ne sait pas où on va terminer. Donc, il va falloir pouvoir joueur à plusieurs postes.

Tu as été formé comme n°10, mais on t’utilise en club comme 9 et demi...

Quand je suis arrivé, l’entraîneur me regardait jouer. Lui-même sait que je suis un organisateur du jeu ou un joueur de couloir. Mais c’est une équipe qui joue en 4-4-2. On évolue avec deux milieux de terrain centraux. Par la suite, il m’a dit : ‘’Comme techniquement tu es bon, tu dribbles bien, tu as une liaison sur le jeu, tu peux faire mon affaire, si tu acceptes de jouer comme neuf et demi.’’ J’ai joué à ce poste. Parfois, je descendais pour récupérer le ballon et le faire remonter. J’ai accepté d’essayer et j’ai réussi pas mal de choses. Mais mon vrai poste est n°10. C’est là que je me sens à l’aise, parce que je suis un joueur qui aime toucher le ballon. Parfois, quand je descends, l’entraîneur me crie : ‘’Reste, tu es rapide, on aura besoin de ta vitesse.’’ Et en m’entraînant, je me suis adapté à ce poste. Dans la vie professionnelle, c’est au joueur de s’adapter. Regardez Mohamed Salah (joueur de couloir, un excentré, Ndlr), il joue parfois en pointe.

On t’a souvent utilisé à différents postes. Mais quelle est ta position de prédilection ?

Mon poste de prédilection, tout le monde le sait, c’est jouer en n°10, c’est-à-dire meneur de jeu. C’est sur ce poste que j’ai été formé depuis mes 8 ans.

Quel a été ton meilleur souvenir à Ziguinchor ?

Je peux dire que c’est quand j’ai remporté le championnat régional, parce que quand on parle de Ziguinchor, on pense au Casa Sport. Quand j’ai remporté, pour ma première année, le championnat devant le Casa Sport, ce fut un sentiment de satisfaction pour moi et les autres. Parce que nul ne pensait que Santhiaba serait champion devant le Casa Sport. Le football est large, on en a profité, avec les conseils de l’entraîneur. Malgré notre jeune âge, on a pu prouver que le football n’appartient à personne.

Ma tante me disait tout le temps : ‘’On ne parle que de toi, mais ton père était meilleur que toi’’ (un petit rire). Je lui ai dit : ‘’Chacun avec sa génération et je vais devenir meilleur que lui’’

Quand Krépin a choisi de devenir footballeur, quelle a été la réaction des parents ?

Sérieusement, je n’avais pas de problème, parce que mon père (Joseph Diatta, Ndlr) fut footballeur. Je ne l’ai jamais vu jouer, mais sa sœur me disait tout le temps : ‘’On ne parle que de toi, mais il était meilleur que toi’’ (un petit rire). Je lui ai dit : ‘’Chacun avec sa génération et je vais devenir meilleur que lui. Et ça, Incha Allah, je vais le prouver à tout le monde.’’

Dans cette quête de progression, tu avais quitté Ziguinchor pour Oslo Fc, à Dakar...

Quand je quittais Ziguinchor pour Oslo Fc, j’étais en sélection cadette. Ils (les dirigeants) m’avaient vu, Génération Foot m’avait vu. Je ne pensais pas qu’Oslo Fc existait. J’ai eu des contacts avec Génération Foot, Olivier (Perrin) m’appelait et je devais y aller. Il avait appelé mon papa et ils étaient tombés d’accord pour que j’y aille. Mais comme je l’ai dit, cet entraîneur (Vieux Diassy) il est comme un père. Il était venu parler avec mon père et lui avait dit que ce serait mieux pour moi d’aller à Oslo Fc parce qu’il avait déjà parlé avec le président. Ma famille lui a dit : ‘’Ce petit, on te l’a confié. Tu l’as eu depuis tout petit. Nous, on ne sait rien en matière de foot, c’est toi qui dois le gérer.’’ Ça s’est passé comme ça. Après avoir parlé avec la famille, il m’a dit de laisser Génération Foot pour Oslo. Je me suis dit : ‘’Il veut ma progression, il n’y a pas de souci.’’ Mais tout le monde sait que c’est Génération Foot. Quand on parle de ce club, c’est quelque chose. J’ai respecté sa décision et je me suis dit que j’allais me défoncer pour montrer le meilleur de moi-même. J’ai passé deux ans et demi à Oslo.

En termes de formation, est-ce qu’il y avait une différence entre ce qui se faisait à Ziguinchor et à Oslo Fc ?

C’était difficile de quitter Ziguinchor, parce que je ne connaissais personne à Dakar. Je suis né à Ziguinchor et j’y ai grandi, c’était difficile donc. Mais je me suis dit : comme j’aspire à devenir footballeur professionnel, c’est à moi de m’adapter parce que je suis appelé à être très loin de la famille. Mais il y a une petite différence entre Santhiaba et Oslo. J’avais trouvé tous les moyens sur place, je n’avais pas de problème de chaussures (rire).

A Santhiaba, il t’arrivait donc de jouer avec des chaussures abîmées ?

C’est ça (rire) ! Quand je suis arrivé (à Oslo), j’étais tout le temps équipé par le président. Donc, voyez-vous, ça n’a pas été mal à Oslo. J’étais un cadet qui était souvent surclassé en juniors. Ma première année à Oslo, j’ai été champion régional à nouveau. C’est quelque chose qui m’a marqué, d’être champion de Ziguinchor puis de Dakar. Je m’étais dit que c’était à moi de travailler davantage, car le meilleur restait à venir.

‘’Si on a l’occasion de rejoindre les A, c’est... un rêve. Parce que personne n’aurait imaginé qu’on l’intègre à cet âge très jeune (18 ans). Je verrais cela comme un bonus, mais je ne vais pas rester là à réclamer qu’on m’appelle’’

En sélection du Sénégal, il y a un débat sur l’animation du jeu. C’est-à-dire qu’on manque un joueur qui puisse jouer ce rôle. Qu’est-ce que ça te fait d’entendre cela ?

L’équipe nationale, je regarde tous ses matches, je ne vais pas vous mentir. Je pense que c’est un très bon groupe et ils (les joueurs) ont prouvé à tout le monde qu’on pouvait compter sur le Sénégal. J’ai pas mal d’échos sur la sélection A. Certains disent que je devrais venir, d’autres disent non.

Aliou Cissé t’a une fois contacté ?

Non ! Quand on me parle de la sélection, je leur dis de laisser les choses venir naturellement. Je ne vais pas réclamer qu’on m’appelle. Non, contrairement à ce que j’ai pu entendre dire quelque part dans une interview. Je ne l’ai jamais dit. Ce que j’ai dit, je le confirme à nouveau : c’est un rêve pour tout jeune joueur de jouer en équipe nationale A. Si tu interpelles Ousseynou Cavin Diagne ou Ibrahima Niane, ils te diront la même chose. Vu qu’on a commencé avec les plus jeunes, ce qui nous reste, tout le monde le sait. On est encore jeune. Si on a l’occasion de rejoindre les A, c’est... un rêve. Parce que personne n’aurait imaginé qu’on intègre à cet âge très jeune (18 ans). Je verrais cela comme un bonus, mais je ne vais pas rester là à réclamer qu’on m’appelle, parce que j’ai tout le temps. Si je dois être appelé en équipe nationale A, ça se fera.
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