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Ligue 1 - Bruno Rohart (coach Dakar Sacré-Cœur): ‘’Il va falloir qu’on apprenne vite’’
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  Enquête Plus




Le promu Dakar Sacré-Cœur (DSC) s’est incliné pour la deuxième fois d’affilée, avec son revers contre Stade de Mbour (1-2) en match de la 4e journée de Ligue 1 sénégalaise, ce dimanche. Son coach, Bruno Rohart, estime que le manque d’expérience et de présence offensive explique les contre-performances de son équipe.

Vous venez de perdre contre le Stade de Mbour. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

On n’en fait pas assez pour gagner les matches. Il faut qu’on soit plus agressif et plus présent devant les buts adverses. On a fait une très bonne première mi-temps. On a essayé de produire du jeu, mais on s’est fait tuer sur des contres. L’équipe adverse est allée chercher sa victoire. C’est une grosse déception. Maintenant, il faut qu’on apprenne vite et faire plus au plan offensif.

Contre le Jaraaf aussi, lors de la journée précédente, vous avez perdu le match alors que vous meniez en première période. Qu’est-ce qui explique cela ?

C’est compliqué. Peut-être qu’on n’est pas capable de tenir le ballon un peu plus longtemps qu’une mi-temps. Peut-être qu’on fait des erreurs individuelles un peu trop nombreuses. Et surtout qu’on n’est pas capable de tuer les matches, c’est-à-dire de marquer un deuxième but quand on met un premier. Parce que si on marque ce but, l’équipe en face ne revient pas. Quand on mène 1-0, on permet toujours à l’adversaire de revenir. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui (dimanche). Après, on ne pèse pas assez, sur le plan offensif, pour réussir à aller marquer un deuxième but.

Est-ce que vous ne péchez pas sur le plan de l’expérience ?

Certainement, puisqu’on a une équipe très jeune. On a très peu de joueurs ou quasiment aucun qui a déjà joué en Ligue 1. Il va falloir qu’on apprenne vite. Ça fait maintenant quatre matches. La première période nous a rassurés. Cela montre qu’on a le niveau. Pour la deuxième, il faudra être plus solide, présent et constant sur le plan offensif.

ADAMA COLY
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