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Le Quotidien N° du 22/11/2013

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Moubarack Lô explique : "pourquoi j’ai démissionné..."
Publié le lundi 25 novembre 2013   |  Le Quotidien


Alioune
© Autre presse par dr
Alioune Tine, président du comité sénégalais des droits de l`homme


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La proposition déposée le mardi 19 novembre 2013 par Seydina Fall, député de la mouvance présidentielle Benno bokk yaakaar et sollicitant le rétablissement de la peine de mort au Sénégal, a accouché une véritable levée de boucliers au niveau du Comité sénégalais des droits de l’homme (Csdh) qui exprime sa totale désapprobation à la proposition de loi pour le rétablissement de la peine capitale dans notre pays.
Le Csdh estime que «la peine de mort est une négation du droit fondamental à la vie, un meurtre par l’Etat, avec préméditation et sang-froid, un châtiment cruel, inhumain et dégradant et infligé au nom d’une justice d’un autre âge.» Pour Alioune Tine, le Sénégal a toujours été une référence en matière de respect des droits de la personne. Il rappelle que la dernière exécution remonte à 1967 et depuis cette date, la peine de mort n’a jamais été appliquée ici. Le communiqué argumente : «Par culture et par sensibilité, les Sénégalais, dans leur majorité, réprouvent la peine de mort qui n’a aucune incidence sur la criminalité. Le Président Wade a pris acte de cette situation en prenant la décision, en juillet 2004, d’abolir la peine de mort au Sénégal et par là même de consacrer et de marquer le droit absolu à la vie et à la dignité.»
Le Csdh considère que cette simple proposition constitue un recul très grave pour le Sénégal par rapport au respect des principaux instruments de protection des droits humains notamment l’article 6 du Pacte international des droits civils et politiques, l’article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 5 de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Le Csdh appelle solennellement tous les députés, toutes les sensibilités et toutes les obédiences politiques confondues, à «rejeter avec force cette proposition de loi qui est totalement rétrograde.» Alioune Tine et ses camarades invitent le gouvernement à afficher sa nette désapprobation et son total désaccord par rapport à cette initiative.

abasse@lequotidien.sn

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