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Le Quotidien N° 3352 du 31/3/2014

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Couronnée Miss Sénégal 2014 : Anna Diouf de Thiès dans le wagon du succès
Publié le lundi 31 mars 2014   |  Le Quotidien




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L’élection miss Sénégal 2014 a mis en compétition 14 jeunes filles au Lamantin Beach de Saly. Pour cette édition, la couronne de Marie Thérèse Ndiaye, miss Sénégal 2013, est revenue à Anna Diouf, miss Thiès.
Il fallait résoudre un casse-tête chinois, désigner parmi 14 sublimes naïades, celle qui, pour l’année 2014, allait porter le diadème de miss Sénégal et être le porte-étendard de la beauté sénégalaise. Il fallait surtout communier avec le public, le contenter, coller à son jugement presque infaillible en désignant celle qui correspondrait le mieux à l’idée qu’il se fait de miss Sénégal. Après d’âpres joutes livrées sur un répertoire sélect des beautés, le verdict est tombé : la couronne de miss Sénégal 2014 est allée à Anna Diouf, l’égérie de Thiès. Elle a pour première dauphine Seynabou Thiam miss Dakar et Aïda Gomez miss Fatick comme deuxième dauphine. Un podium constitué après une soirée ponctuée d’évènements.
Ce samedi soir là, un vent froid balaie Saly. Et le Lamantin Beach posé délicatement en bordure de l’océan, dans la station balnéaire, se prépare à la fête. Pour cette édition, il ne s’agissait pas juste de recoller à la tradition. L’idée est d’apporter une touche innovante, de mettre la station balnéaire de Saly Portudal à l’honneur, de donner un coup de pouce au tourisme sénégalais en brossant l’apologie de la destination. Dès 22 heures 30, le Lamantin Beach Hôtel est pris d’assaut par la foule de convives. L’espace qui accueille l’élection est garni de tables délicatement bordées de nappes blanches que les lumières ondoyantes rehaussent davantage. Les cocotiers ajoutent au charme des lieux. Devant les tables, l’orchestre tient déjà son rôle. Les premières mélopées de salsa égaient les invités qui se lancent sur la piste et se lâchent aux rythmes de l’ambiance assurée par Balla Ndiaye et son Orchestre La Salsa vision. Les célèbres morceaux comme Que se funan ou Sola y passent. Il n’en faut pas plus pour décider les spectateurs à se lancer en piste. Peu après, une danseuse épouse les sonorités hindoues et décrit ses circonvolutions avec une totale maîtrise. Pour les invités, la nourriture exquise et la musique à point. Les ingrédients pour une soirée de ouf.

La parade des miss
La présentation du spectacle doit débuter et Moïse Ambroise agit en coulisses, en métronome rompu à la tâche. A la baguette, XsideX et Bijou opèrent avec le même naturel consommé. Les miss commencent leur parade. L’agenda propose quatre passages. Elles s’exhibent d’abord en tenue de ville, un haut et une jupe qui descend à mi-cuisse. Tout y participe : démarche ondoyante, roulements d’yeux, sourires exquis. Elles rivalisent de beauté et de charme, les jambes en fuseau, dorures sur le haut étincelantes. Elles sont portées haut par leurs talons aiguilles et se découvrent soit écorce ébène, soit teint caramel. Leurs tailles de guêpe sont davantage dessinées par la cambrure évidente des reins, les jambes lisses et les poitrines inquisitrices. «Elles apportent de la chaleur et nous allons regarder la beauté sénégalaise», commentent les maîtres de cérémonie. Le premier passage soumet les filles aux appréciations du public qui jauge leur minois, juge leur démarche et soupèse leurs charmes.
Dans l’ordre suivant, Ndèye Aïssatou Diallo Miss Sédhiou, Aïda Gomez Miss Fatick, Fatou Sall Miss Kédougou, Maïmouna Sall, une candidate de Dakar, Khady Kâ qui porte les espoirs de Kaolack et Asta Diagne porte-étendard de Louga défilent d’abord. Ensuite, Seynabou Diallo de Saint-Louis passe sur le podium. Mais quand Anna Diouf, miss de Thiès, fait son apparition, une bordée d’applaudissements la salue. Beaucoup de souteneurs sont venus exprès pour elle. Sa démarche avec ses jambes interminables soumet le public. Il était déjà certain qu’elle avait séduit une bonne part du public. La parade se poursuit avec Sey­na­bou Thiam miss Dakar, Elisabeth Marie Ndong, miss Mbour, la miss Kolda Ndèye Sophie Fofana, celle de Tambaconda Jacqueline Bian­quich, la Miss de Matam Fatou­mata Guèye et Marie Rose Diatta égérie de Ziguinchor. Elles ont entre 18 et 24 ans et sont fraîches. Certaines d’entre elles sont en classe de terminale alors que d’autres abordent les études supérieures.
Après le premier passage des miss, le spectacle propose un joyeux interlude avec Queen Biz. Puis le défilé recommence de plus belle, avec le second passage des miss qui se découvrent cette fois en tenue traditionnelle. Dans le public, les commentaires fusent, jugeant les filles et leur prestation. «Celle-là ne va pas gagner, elle a la démarche d’un homme, on ne sent pas sa féminité», commente un monsieur d’un certain âge, avec des certitudes de fin connaisseur en beauté féminine. «Celle-là a de sérieux atouts», ajoute un autre. Leur tenue traditionnelle, faite d’un haut jaune et d’une jupe descendante, est une réussite mais certaines filles pèchent dans leur démarche. Après le troisième passage, les filles viennent passer l’épreuve fatidique de la présentation. Pour la plupart, elles butent sur les mots, essaient de réciter des textes appris par cœur. Dans le fouillis de leurs propos, elles s’emploient à faire la promotion de la destination Sénégal, racontent les charmes de leur région d’origine.
Cette fois, le jury se retire pour délibérer. Le public, transi par le froid, commence à lâcher pied avant que Balla Ndiaye ne revienne en remettre une couche. Vers les coups de trois heures du matin, le dénouement est proche. En apothéose, Anna Diouf remporte la palme haut la main et pour Bijou : «Pour une fois, le choix du public coïncide avec celui du jury.»

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