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Le Soleil N° 13155 du 31/3/2014

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Économie

Pour une réussite du Pse, Aminata Touré appelle à la discipline et au changement des comportements
Publié le lundi 31 mars 2014   |  Le Soleil


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Photo: Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal


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A l’occasion de ses journées scientifiques, le club de sociologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé, samedi, une rencontre sur le thème : « Le Pse et les révolutions des mentalités ». A cette occasion, le Premier ministre a rappelé que l’objectif de ce plan de développement ne pourra être atteint que si tout le monde fait preuve de discipline au travail et dans les comportements au quotidien.

Changement de comportements, discipline, culte du travail, reddition des comptes : ces mots, tel un leitmotiv, sont régulièrement revenus dans les propos du Premier ministre, madame Aminata Touré, le samedi dernier, lors de la Journée scientifique du Club de sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au cours de cette rencontre dont le thème portait sur: « Le Pse et les révolutions des mentalités », le chef du gouvernement a rappelé, qu’avec l’avènement du président Macky Sall, c’est l’inauguration de l’ère du changement radical des comportements et d’une autre manière de gérer les deniers publics. « Il est évident que nous sommes aujourd’hui à une étape de notre histoire économique où une ère de nouvelle gouvernance est inaugurée avec le président Macky Sall. Ce n’est pas seulement une profession de foi pour lui, il l’a acté à travers, par exemple, la loi sur la déclaration de patrimoine votée à l’unanimité par les députés, sans oublier la mise en place de l’Ofnac. Il faut un changement de comportement à tous les niveaux, et la reddition des comptes est désormais un comportement inscrit dans l’ordre normal de notre gouvernance », a-t-elle affirmé avec force dans l’amphithéâtre des soutenances de la Faculté de Médecine plein à craquer.

Faire du travail une religion
Félicitant, au passage, le Club de sociologie pour son engagement et pour avoir porté la réflexion sur la révolution des mentalités, le Premier ministre a signifié à l’auditoire que la grande ambition incarnée par le Plan Sénégal émergent ne pourra réellement réussir que si tout le monde se met au travail. « Il faut développer le culte du travail à tous les niveaux. D’ailleurs, c’est ce que nous enseignent nos religions. La première rupture comportementale, c’est donc de faire du travail une religion. Cela veut dire faire preuve de discipline, rechercher l’efficacité dans l’action, adopter de nouvelles attitudes. Cela est valable aussi bien pour les gouvernants, l’administration que pour le citoyen lambda. Bref, c’est toute une somme d’actes simples qui, mis ensemble, peuvent nous permettre de faire ce bond qualitatif auquel nous invite le Pse », a souligné Mme Touré.

Le directeur du Laboratoire prospective et science des mutations, le Pr Malick Ndiaye, a soutenu que le Pse, qui vient 50 ans après le premier plan du président Mamadou Dia, va impliquer un renouveau industriel et productif, une nouvelle solidarité sociale pour réduire les inégalités entre les Sénégalais et entre les régions et le renforcement de l’Etat de droit. Cependant, a-t-il prévenu, ces objectifs ne pourront être atteints sans une révolution des mentalités. « Sans changement de comportements, sans modifications qualitatives des habitudes, nous serons rattrapés par les problèmes bien connus. Nous ne travaillons pas assez et nous ne faisons pas suffisamment de preuve de discipline, et c’est vrai, dans nos familles, dans nos rues et dans nos lieux de travail. Nous appelons, par conséquent, à une révolution des comportements. Dans cette quête, c’est l’Etat, l’administration qui doivent donner le bon exemple », a défendu le sociologue.

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