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Le Sénégal a fini d’élaborer son Plan d’action national contre les antimicrobiens (Officiel)
Publié le vendredi 24 novembre 2017  |  Agence de Presse Africaine




Dakar (Sénégal) - Le Sénégal a fini d'élaborer son Plan d'action national contre la Résistance aux antimicrobiens (RAM), a révélé jeudi à Dakar, le professeur Ahmad Iyane Sow, directeur du Laboratoire National d’Analyses et de Contrôle (LANAC).

"Le plan d'action national du Sénégal contre la RAM sera bientôt partagé avec les autorités compétentes pour sa mise en œuvre", a dit le professeur Sow, à l'ouverture d'un atelier de sensibilisation sur les Résistances aux Antimicrobiens.

L'utilisation inadéquate des antibiotiques est le meilleur complice des antimicrobiens, a souligné le directeur du LANAC, ajoutant que les antimicrobiens n'épargnent aucun secteur.

Le professeur Ahmad Iyane Sow a invité à ce sujet à ‘’travailler en équipe et casser les barrières existantes entre les différentes des parties prenantes’’.

Le directeur de Cabinet du ministre du Commerce, Augustin Faye s'est réjoui de l'élaboration du plan d'action national contre la résistance aux antimicrobiens, avant d'appeler à sa « mise en œuvre rapide ».

« La RAM constitue un sujet très actuel qui s'impose de plus en plus comme une problématique de santé publique en raison de la mondialisation des échanges », a –t-il expliqué.

Environ 700 000 décès annuels sont enregistrés à cause de la RAM, selon lui, ajoutant que d'ici 2050, on estime à 10 millions le nombre de décès par an.

« Si aucune mesure n'est prise, un coût économique de 100.000 milliards de dollars en perte économique d'ici à 2050 à cause de la RAM », a –t-il avisé.

Et d’affirmer qu’il urge donc agir contre cette problématique complexe à cause de l'absence de frontières de la RAM qui n'épargne aucun pays ni aucun continent.
Le chargé des programmes Fao-Sénégal, Cheikh Gueye, a révélé que son organisme a développé aussi un Plan d'action contre la RAM axé sur quatre domaines prioritaires.

"Le Plan d'action contre la RAM soutient le plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens de l'OMS et souligne la nécessité d'adopter une approche "Une seule santé".

L'objectif est d'aider les États membres à élaborer et à mettre en œuvre des plans d'action nationaux multisectoriels pour combattre la RAM", a souligné Cheikh Gueye.

A son avis, la progression de la RAM représente une menace majeure pour la Santé humaine et animale. Elle met en danger la médecine vétérinaire moderne et constitue un risque pour a la salubrité de notre alimentation et de notre environnement.


TE/of
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