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Enquête Plus N° 839 du 29/3/2014

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Djibô Kâ l’an II du président Macky Sall au pouvoir: «Rien ne bouge dans la politique sociale du gouvernement»
Publié le dimanche 30 mars 2014   |  Enquête Plus


Le
© Autre presse par DR
Le députe Djibo Kâ


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En dépit d'un réel volontarisme du gouvernement dans quelques secteurs de l'économie nationale, l'Union pour le renouveau démocratique se désole du malaise ambiant qui frappe les populations sénégalaises, mais aussi de la situation actuelle de l'école, de la Casamance et des risques de colonisation foncière...



Le bilan du président Macky Sall, après deux ans passés à la tête du pays, ne semble point convaincre Djibo Kâ et ses camarades de l'Union pour le renouveau démocratique (Urd). Dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, les rénovateurs remarquent que ''la population sénégalaise vit toujours un malaise au vu des difficultés auxquelles elles sont toujours confrontées''.

À les en croire, ''la vie des ménages demeure en effet particulièrement difficile, donnant le sentiment que rien ne bouge du côté de la politique sociale du gouvernement''. Pis encore, ''cette réalité est aggravée par le caractère endémique du chômage qui demeure d’autant plus préoccupant que les efforts fournis par le gouvernement pour le recrutement de milliers de chômeurs en deux ans sont rapidement annihilés par un nombre encore plus important de jeunes arrivés entre temps sur le marché de l’emploi''.

A ce tableau peu reluisant, l'Union pour le renouveau démocratique ajoute «les inquiétants nuages qui n’ont cessé de planer sur l’École où, à côté des questions sociales récurrentes, a fait irruption un problème plus aigu lié à la non orientation de milliers de nouveaux bacheliers, jusqu’en plein milieu de l’année universitaire''.

Cela, sans compter la recherche de la paix en Casamance qui piétine, l'échec de la campagne de commercialisation agricole 2012/2013 qui est mal en point et la cherté du carburant. Mais aussi, ''les risques de colonisation foncière, l’exploitation abusive des ressources halieutiques, la léthargie du secteur de l’élevage, la crise du secteur touristique, l’urgence d’un service médical stable et d’une couverture médicale de proximité au plan national''.

«PSE et générations futures»

A toutes ces questions, il convient, selon les camarades de Djibo Kâ, d’apporter des solutions qui pour eux, paraissent possibles. Toutefois, l'Urd reconnaît ''le volontarisme du gouvernement si l’on se réfère aux résultats qu’il a obtenus, depuis son installation, dans un certain nombre de secteurs dont l'économie où il a réussi à remobiliser les partenaires économiques du Sénégal''.

Néanmoins, l’Urd l'invite le gouvernement à venir s'expliquer devant la représentation nationale, sur la provenance et la destination de tant de promesses d’argent suite à la tenue récente du Groupe consultatif de Paris'' pour le Sénégal. De même, elle «attend du ministre des Finances qu’il l’édifie sur ce que ces milliers de milliards, qui pour l’essentiel sont des prêts, vont coûter en termes de remboursement, et donc d’effort national, aux générations présentes et futures''.

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