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Foot - Aliou Cissé (coach des Lions): ‘’Ces garçons devraient apprendre de leurs aînés de 2002’’
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  Enquête Plus
Éliminatoires
© aDakar.com par DF
Éliminatoires Coupe du monde 2018: Le Sénégal bat l`Afrique du Sud 2-1
Dakar, le 14 novembre 2017 - Les Lions du Sénégal ont terminé en beauté les éliminatoires à la Coupe du monde en battant l`Afrique du Sud, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, 2-1. Photo: Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal




Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, s’est dit satisfait du travail abattu par ses joueurs qui se sont qualifiés au Mondial, Russie-2018, 16 ans après. Même s’il soutient qu’il n’y a pas de comparaison entre la ‘’Génération 2002’’ et celle des Sadio Mané, l’ancien capitaine des Lions croit que ces derniers devraient apprendre de leurs aînés.

Les impressions

‘’Le devoir accompli. Non pas parce que la mission est finie, car les autres échéances nous attendent. Toutefois, c’est une grosse satisfaction ce soir, 16 ans après la dernière participation du Sénégal à un Mondial. Aujourd’hui, y retourner, c’est tout simplement fantastique. Quand je vois ce public qui est venu en masse, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui se passe autour de cette équipe et de notre football. C’est extraordinaire ! C’était important pour cette génération. Je ne cesserai de les (joueurs) féliciter, de les encourager parce que c’est grâce à eux que le Sénégal a pu se qualifier. Je félicite aussi mon staff avec qui je travaille depuis un bon bout de temps. Ils abattent un travail extraordinaire avec le staff médical, les intendants. Nous allons savourer cette qualification. Tout le peuple sénégalais était derrière nous durant quatre-vingt-dix minutes.’’

La comparaison entre 2002 et 2017

‘’Les gens font beaucoup de comparaisons entre ces deux équipes. J’étais le capitaine de l’équipe en 2002, c’est une autre mentalité, un autre background. Les garçons d’aujourd’hui sont différents de ceux de 2002. Donc, il n’y a pas de comparaison. Ces garçons devraient apprendre de leurs aînés. Ils ont d’autres qualités que nous, nous n’avions pas. Ils ont une autre mentalité et jouent de manière différente. Ces jeunes ont envie d’écrire leur histoire qui n’a rien à avoir avec celle de 2002. Ils ont énormément de respect pour cette génération-là. Ce n’est pas une concurrence générationnelle.’’

Le 18e match officiel sans défaite

‘’Vos statistiques me font plaisir. Par moments, je pensais que les gens étaient amnésiques. Je me rends compte que non. Vous rendez compte du travail que nous sommes en train de faire. Ces résultats montrent qu’il y un travail qui est fait. La plupart de ces garçons, je les ai connus en 2011. On a évolué avec eux et moi, je savais que cette génération pouvait faire quelque chose de magnifique. Arrivé à la tête de cette génération, je me suis appuyé sur ce groupe. Puis, on l’a renforcé avec des cadres qui étaient là. C’est ce mélange de la génération des JO de 2012 et celles de Bata et Mongomo. J’en profite pour dédier cette qualification à tous les entraîneurs qui se sont succédé à la tête de cette sélection, qu’ils soient européens ou locaux. Ils ont laissé un bon travail. C’est important de les y associer.’’

Les moments de critiques

‘’Les critiques, les détracteurs, cela fait partie du métier. Nous sommes tous sénégalais et la seule chose qui nous importe est de faire avancer notre pays dans n’importe quel domaine. Aujourd’hui, je suis l’entraîneur de l’équipe nationale. Je suis satisfait, pas soulagé. J’ai une ligne directrice, je m’ouvre à mon staff et à des techniciens aussi bien locaux qu’étrangers. J’aime le travail que je fais. Et je le fais du mieux que je peux. Le fait étant ainsi, il y a des hauts et des bas. Parfois, je réussis et d’autres fois j’échoue mais je me relève et j’avance. C’est ce qui est important.’’
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