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’’Biens mal acquis" : le PM invite les mis en cause et leurs soutiens à faire profil bas
Publié le samedi 29 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Le
© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Photo: Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal


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Le Premier ministre Aminata Touré a réaffirmé, samedi à Dakar, la volonté du gouvernement sénégalais de poursuivre jusqu'au bout la traque des biens présumés mal acquis, invitant les mis en cause et leurs soutiens à faire profil bas.

"Au Sénégal, on est dans un pays paradoxal où c'est ceux qui doivent le moins parler qui parlent le plus. Malheureusement, ce sont souvent les voleurs qui crient au voleur. Ceux qui parlent d'acharnement feraient mieux de faire profil bas et de se trouver de bons avocats", a-t-elle dit.

Aminata Touré présidait la cérémonie officielle d'ouverture d'un atelier portant sur le thème "Prospective et sociologie du Plan Sénégal émergent ou essai de décryptage sociologique des pesanteurs : freiner, bloquer ou annuler l'élan du PSE". La rencontre était organisée par le Centre international de recherches stratégiques et prospectives (CIERSP) de Dakar.

Selon Mme Touré, "le président de la République, Macky Sall, a voulu rompre avec le passé du point de vue de la gouvernance. Cela demande un changement de comportement radical qui a été incarné dès son arrivée. C'est-à-dire une autre manière de gérer nos deniers publics".

"Il est évident que nous sommes à une étape de notre histoire économique où une ère de nouvelle gouvernance est inaugurée avec le régime du président Macky Sall", a-t-elle affirmé.

"Cette nouvelle démarche n'est pas simplement une profession de fois au niveau du président de la République, il a également été à travers plusieurs" initiatives, dont la loi récemment votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale, a-t-elle dit.

"Les députés estiment que la redevabilité des acteurs publics doit être la règle. Désormais, la haute administration, tous ceux qui sont gérants de deniers publics, devront déclarer leur bien à l'entrée et à la sortie", a indiqué le Premier ministre, estimant que c'est une situation nouvelle "quasiment unique en Afrique".

"Cela est valable pour ceux qui sont en place, mais pour ceux qui étaient là, qu'ils le comprennent. Ils auront beau gesticulé, ils auront beau inventé mais justice se fera", a prévenu Aminata Touré, selon qui "la redevabilité est désormais un comportement instruit dans l'ordre normal des choses dans ce pays".

Le Premier ministre a évoqué à ce sujet "un changement de comportement à noter, à renforcer bien entendu et à expliquer aux populations puisque lorsqu'on parle de la corruption, c'est la grande corruption d'Etat qui fait le plus de mal. C'est autant de ressources publiques déniées qui auraient pu être investies ailleurs".

Plusieurs dignitaires du régime précédent du président Abdoulaye Wade, dont son fils Karim, se trouve dans le collimateur de la Justice, avec l'arrivée au pouvoir de son successeur Macky Sall dont l'arrivée a coïncidé avec la mise en place d'instruments juridiques destinés à lutter contre l'enrichissement illicite.

Des enquêtes ont été ouvertes dans ce cadre, qui ont conduit à l'inculpation de Karim Wade, sous mandat de dépôt depuis bientôt un an, et Aïda Ndiongue, une ex-sénatrice réputée proche de l'ancien chef de l'Etat Abdoulaye Wade.

Mme Ndiongue également a été inculpée et placée sous mandat de dépôt il y a de cela quelques mois, pendant que d'autres responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir avant l'arrivée de Macky Sall, se trouveraient visés, selon des informations de presse.

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