Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6276 du 29/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Adoption du nouveau code de la presse: La Fij interpelle les députés
Publié le samedi 29 mars 2014   |  Sud Quotidien


Presse
© Autre presse
Presse


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Face à la réticence exprimée de certains élus du peuple à adopter le projet du nouveau Code de la presse en circuit depuis 2010, la Fédération internationale des journalistes (Fij) a invité les députés à un ‘’secours révolutionnaire’’ de la profession. Le Directeur de la Fij pour la région Afrique, Gabriel Gabelot, a indiqué hier, vendredi 28 mars 2014, en marge de l’atelier du Sympics sur le Code de la presse, que ce dit code est «bon», du fait qu’il a été élaboré sur les grandes questions qui se sont posées à la presse sénégalaise pendant les deux dernières décennies.

Le vent de la dépénalisation souffle sur l’Afrique. Le Sénégal, cité comme un exemple de démocratie et de liberté d’expression, ne doit pas être en reste. C’est la conviction du directeur de la Fédération internationale des journalistes (Fij) pour la région Afrique, Gabriel Gabelot. Invité de l’atelier du Synpics sur le Code de la presse qui a pris fin hier, vendredi 28 mars au CESTI, il a interpelé certains députés sénégalais qui rechignent à adopter le document qui est pourtant une volonté clairement exprimée par les Chefs de l’Etat, Abdoulaye Wade d’abord puis Macky Sall.

Selon le directeur de la Fédération internationale des journalistes pour la région Afrique, le «Code est un document qui a été élaboré sur les grandes questions qui se sont posées à la presse sénégalaise pendant les deux dernières décennies». A l’en croire, ce projet de code répond à toutes ces questions et qu’il ne faut pas isoler la question de la dépénalisation, car «il y a beaucoup de questions qui ont été réglées en amont et en aval dans tout le texte».

Ces points sont, entre autres, l’autorégulation, le statut du journaliste et la manière d’exercer sa profession, la nature de l’entreprise de presse ainsi que son financement, etc. Sur cette base, il a estimé que «c’est un projet révolutionnaire dans la région». Ainsi a-t-il interpellé les députés pour qu’ils apportent leur bénédiction, dans les meilleurs délais, à ce texte qui va, selon lui, non seulement «honorer à jamais leur législature», mais aussi «permettre d’assainir le milieu de la presse depuis longtemps en léthargie». Il reste convaincu que l’adoption de ce code va permettre de voir, dans les années à venir, une profession journalistique sur de bonnes voix.

Par conséquent, Gabriel Babelot, a indiqué qu’il faut que l’accent soit mis sur le fait que le journaliste n’est pas un citoyen entièrement à part, qui cherche à être au-dessus de la loi. Selon lui, il faut montrer que «les dysfonctionnements ou les infractions qui peuvent intervenir, c’est dans le cadre de l’exercice de la profession, et non en tant que citoyen».

Sur ce point, il a insisté sur le fait que les journalistes ont mis en place un organe d’autorégulation (CORED, Ndlr) «auquel il faut donner les moyens pour moraliser la profession». Rappelons que certains pays à l’image du Togo ont fini de dépénaliser les délits de la presse.

 Commentaires