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Le Soleil N° 13154 du 29/3/2014

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La paix et la sécurité, conditions préalables pour le développement
Publié le samedi 29 mars 2014   |  Le Soleil


Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Yamoussoukro - Vendredi 28 mars- Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi 28 mars, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine.


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La Cedeao a engagé le pari de parachever, dans un futur proche, l’œuvre de construction communautaire, au bénéfice du bien-être et de la prospérité de ses populations. Mais pour y parvenir, il faut garantir à l’espace communautaire un environnement de paix et de sécurité durables.

Sur le plan économique, la Cedeao a réalisé d’importants progrès : accélération du processus de convergence monétaire et exécution de la feuille de route du suivi des progrès en matière de politique macroéconomique et de convergence institutionnelle. « Tout cela nous permettra de réaliser nos objectifs d’ici à 2020 », s’est réjoui le président en exercice sortant, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Avant d’ajouter que « dans le domaine des infrastructures économiques régionales, les négociations en cours en vue de la mobilisation des ressources nous invitent à l'optimisme quant à la réalisation et la réhabilitation des grandes infrastructures d’interconnexions routières, ferroviaires, électriques, énergétiques et par câbles dans la plupart de nos Etats ». Encourageant le président de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo, pour l’appui apporté aux Etats dans la recherche de financements pour des projets structurants comme la construction de l'autoroute Abidjan-Lagos, la boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Accra-Lomé-Cotonou, il a mis l’accent sur les menaces qui risquent de compromettre les efforts de développement de la Cedeao. Selon lui, les pays membres doivent encore faire face à la criminalité transnationale, à la cybercriminalité, au terrorisme et à la piraterie maritime. « L’activisme de Boko-Haram et ses destructions nous imposent une vigilance et une solidarité plus accrues », a laissé entendre Alassane Ouattara.

Vigilance et solidarité
Il a ajouté : « Face à notre ambition de renforcer la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance dans notre sous-région, nous avons pu circonscrire, avec succès, les crises malienne et bissau-guinéenne qui ont, un tant soit peu, fragilisé la stabilité de notre sous-région ». A l’en croire, l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 11 août 2013, a consacré une transition politique réussie au Mali, et l’on est en passe de rétablir la normalité constitutionnelle en Guinée-Bissau avec l’organisation d’élections générales, le 13 avril prochain. En tout état de cause, les résultats tangibles obtenus dans le règlement de ces deux crises ont grandement contribué au renforcement de la stabilité politique et sécuritaire sous-régionale.

Quant au chef de la Mission de l’Union africaine (Ua) pour le Mali et le Sahel (Misahel), Pierre Buyoya, par ailleurs représentant la présidente de la Commission de l’Ua, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, il a salué « les efforts consentis dans la promotion de la réconciliation nationale, à travers notamment des consultations populaires dans le pays et les actions préliminaires et préparatoires au lancement des pourparlers inclusifs, ainsi que les mesures de confiance, comme la libération de prisonniers identifiés par les mouvements armés et la levée de mandats d’arrêt frappant certains leaders de mouvements armés ». A cet égard, malgré les défis qui demeurent à relever, le chef de la Misahel et haut représentant de l’Ua pour le Mali et le Sahel a appelé les autorités maliennes « à aller de l’avant, notamment avec le lancement des pourparlers inclusifs, tout en assumant le rôle de leadership dans ce processus ». La 44e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui prend fin aujourd’hui, sera marquée par l’élection d’un nouveau président en exercice qui va continuer sur la voie balisée par le chef de l’Etat ivoirien, en travaillant avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, notamment la France, les Etats-Unis d’Amérique, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, dont « le soutien reste encore indispensable dans notre marche résolue vers l’émergence que nous appelons de tous nos vœux », a souligné un membre de la Commission de la Cedeao.

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