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Karim Wade : La loi électorale lui interdit de se présenter aux élections
Publié le lundi 30 octobre 2017  |  Setal.net
Karim
© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président Abdoulaye Wade




Karim Wade ne peut pas être candidat aux prochaines élections. Le code électoral sénégalais est clair à ce sujet. Les personnes condamnées à une peine de cinq ans et plus ne peuvent être inscrits sur les listes électorales, donc ne peuvent prétendre à aucun mandat officiel, de celui de conseiller municipal à celui de candidat aux élections présidentielles.
Condamné en 2015 par la CREI à six ans de prison, cette condamnation étant définitive, le fils de Wade n’a aucune chance d’être président de la République un jour, si on s’en tient au code électoral sénégalais qui fixe les limites.
En effet dans son article L. 31, la loi électorale sénégalaise indique les personnes interdites de s’inscrire sur la liste électorale.
« Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : les individus condamnés pour crime ; ceux condamnés à une peine d’ emprisonnement sans sursis ou à une peine d’ emprisonnement avec sursis d’ une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’ une amende, pour l’ un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’ influence, contrefaçon et en général pour l’ un des délits passibles d’ une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement ; ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’ emprisonnement sans sursis ou à une peine d’ emprisonnement d’ une durée supérieure à six (6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L.30 ;
ceux qui sont en état de contumace ; les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ; ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ; les incapables majeurs. »
Karim Wade est concerné par le cas des personnes condamnées à plus de 5 ans de prison. «Le Président Wade le sait, son fils est écarté du chemin électoral au Sénégal.
Et seule une mesure d’amnistie peut lui permettre de retrouver son droit électoral. «La loi électorale est simple : pour être élu, il faut être électeur et comme Karim Wade ne peut pas être inscrit, il ne peut plus prétendre à un mandat civique au Sénégal ». Pire, le code pénal sénégalais lui interdit d’avoir un casier judiciaire vierge.
« Avant d’être candidat, il faut déposer un casier judiciaire vierge et celui de Karim Wade contient déjà une condamnation de plus de cinq ans fermes ». Juridiquement, seule une amnistie comme le prévoit l’article L.30 du code électoral peut sauver Karim Wade.
«Ses souteneurs sont en train de se battre pour un candidat qui n’a plus aucune existence juridique. C’est sans doute par ignorance totale mais le sort de Karim Wade est scellé depuis sa condamnation par la CREI ».
Et le même sort pourrait arriver à Khalifa Sall. S’ il est condamné même à une peine inférieure à cinq ans, si c’ est par exemple pour le délit de détournement de deniers publics, il va perdre
ses droits citoyens. «C’ est la raison pour laquelle ses avocats doivent essayer de sauver les meubles avant qu’il ne soit dans le même sort que Karim Wade ».

Le Soir
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