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Présence de la dengue à Louga: Le MSAS confirme 11 cas
Publié le samedi 28 octobre 2017  |  Enquête Plus
Réunion
© Ministère par DR
Réunion du ministre de la Santé avec les Médecins Chefs de Région et les Directeurs d`Etablissement publics de santé
Dakar, le 6 octobre 2017 - Le nouveau ministre de la Santé et de l`Action sociale a tenu une réunion de prise de contact avec les Médecins Chefs de Région et les Directeurs d`Etablissement publics de santé. L`objectif de cette rencontre est de s’imprégner du fonctionnement des régions médicales et des structures sanitaires et sociales des régions afin de prendre des décisions en vue de l’amélioration de la mise en œuvre des projets et programmes.




La dengue est au Sénégal. Suite à une notification de neuf cas par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) dans la commune de Louga, le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a dépêché une équipe d’investigation épidémiologique. Les conclusions ont permis de confirmer onze cas de dengue sur 61 prélèvements, à la date du 26 octobre, et l’existence d’une condition écologique particulièrement propice à la prolifération de la maladie.

Mais, rassure le communiqué du ministère, l’on note ‘‘l’absence de cas grave et de décès. Tous les patients vus à domicile se portent bien et ont repris leur activité courante’’.

Le MSAS est en état de veille et promet le suivi des personnes touchées, le démarrage de la lutte anti-vectorielle dans la région de Louga, la poursuite de l’investigation dans la région et la sensibilisation des populations sur les mesures anti-larvaires. Le numéro vert 800 00 50 50 est disponible pour informations.

Pour rappel, la dengue est une arbovirose due à un virus qui comprend quatre sérotypes distincts (DEN-1 à -4). Elle est transmise à l'homme par les piqûres de moustique du genre Aedes.

Elle est largement répandue sous les tropiques, avec des variations locales de risques, surtout en fonction des précipitations, de la température et de l’urbanisation rapide et non maîtrisée. C’est un problème de santé publique responsable d’une morbidité/mortalité humaine variable en période de flambée.

Chez l’homme, le tableau clinique se caractérise généralement par une infection pseudo grippale avec une fièvre d’apparition brutale, des céphalées, des douleurs rétro-orbitaires, musculaires, articulaires, nausées, vomissements, adénopathie ou éruption cutanée. Les symptômes perdurent en général de 2 à 7 jours et apparaissent à la suite d’une période d’incubation de 4 à 10 jours après la piqûre d’un moustique infecté.

Elle est souvent bénigne et peut passer inaperçue. Cependant, dans 1 à 10 %, la maladie peut évoluer vers une forme sévère avec des manifestations hémorragiques (selles sanglantes, saignement des gencives, vomissement de sang) ou des syndromes de choc.
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