Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Deux à trois millions d’auditeurs suivent chaque jour ‘’Priorité Santé’’ sur RFI
Publié le vendredi 28 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Claire
© aDakar.com par DF
Claire Hédon, la présentatrice de l’émission ‘’Priorité Santé’’
Claire Hédon, présentatrice de l’émission ‘’Priorité Santé’’, a organisé deux émissions à Dakar


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Quelque deux à trois millions d’auditeurs suivent quotidiennement l’émission ‘’Priorité Santé’’, diffusée sur les antennes de Radio France internationale (RFI), selon sa présentatrice, Claire Hédon.

‘’Des sondages sont régulièrement faits. Je ne peux pas juger de l’impact de l’émission sur la santé des auditeurs mais je peux parler en termes d’audience. Deux à trois millions d’auditeurs suivent chaque jour Priorité Santé’’, a-t-elle déclaré dans un entretien accordé à l’APS.

La présentatrice de l’émission ‘’Priorité Santé’’, diffusée à 9 h 10 sur RFI, séjourne au Sénégal dans le cadre du lancement du fonds français Muskoka dont l’objectif est de réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

‘’C’est la dixième année que je fais l’émission. J’entame la 11ème année, cela demande beaucoup de préparation. Pour ne pas dire de bêtises et poser les bonnes questions, je reviens toujours sur mes questions’’, a expliqué Mme Hédon.

S’agissant de la préparation de l’émission, elle a souligné que RFI dispose d’un service de documentation qui lui donne ce qu’il faut dès le choix du thème. ‘’C’est avec cela je prépare mes questions. Cela ne veut pas dire que je vais la poser comme telle’’, a-t-elle ajouté.

Les thèmes sont choisis en fonction de l’actualité, les journées mondiales, les congrès. ‘’Par exemple, à partir de la semaine prochaine, le programme a été changé pour coller à l’actualité liée à la fièvre d’Ebola en Guinée’’, a souligne Claire Hédon.

"Priorité Santé" fait intervenir également des spécialistes. ‘’On invite les médecins français parce qu’ils sont sur place. J’invite les médecins africains qui nous préviennent quand ils sont de passage à Paris. On les invite parce qu’ils sont les seuls à pouvoir nous dire ce qu’ils font. On essaie d’allier le Nord et le Sud’’.

‘’Principalement, on a sur le plateau, un médecin français mais c’est important de dialoguer avec les Africains, de voir comment ils traitent les maladies, l’accès aux soins et la prise en charge’’, a encore indiqué Mme Hédon.

"Il y a les difficultés d’accès aux soins que seuls les médecins africains peuvent nous faire part’’, a souligné la présentatrice de l’émission "Priorité Santé".

Les auditeurs interviennent dans l’émission notamment en posant des questions sur les pathologies et les mesures de prévention. ‘’Les médecins français sont capables de répondre aux questions des auditeurs. Ce sont les mêmes questions qui reviennent’’, a relevé Mme Hédon.

‘’C’est sûr, j’ai des notions, mais dix ans d’émission, cela ne m’a pas rendu médecin, a-t-elle relevé. Je sais juste poser les bonnes questions mais je ne connais toujours pas les réponses. Je connais des mesures de prévention, je ne suis pas un agent de santé encore une fois, je suis journaliste’’.

Une équipe de plusieurs personnes préparent cette émission. ‘’Il y a une assistante qui invite les spécialistes selon le thème choisi, cale avec eux l’heure, il y a deux reporters et le réalisateur. L’émission a un coût, c’est sûr, mais on se plaint pas de manquer de moyens’’, a expliqué Claire Hédon.

Même si la présentatrice déclare ne pas pouvoir mesurer l’impact de l’émission sur la santé des auditeurs, elle admet une évolution en œuvre avec le temps. ‘’Au début, note-t-elle, c’était des questions sur le paludisme et le Sida. Aujourd’hui, c’est plus des questions sur le diabète et les maladies cardiovasculaires’’.

Cependant, a poursuivi Claire Hédon, ‘’il y a des thèmes comme l’organisation du système de santé qui ne génèrent pas de questions mais il faut qu’on les traite quand même’’.

 Commentaires