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Installation de commissions d’inscription des cartes nationales d’identité dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie: L’État cible les mineurs
Publié le samedi 7 octobre 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par SB
Le ministre de l`Intérieur poursuit sa visite dans les différents services relevant de son département
Le ministre de l`Intérieur a poursuivi sa visite, entamée lundi, dans les différents services de son ministre. Le nouveau ministre de l`Intérieur entend s`imprégner du fonctionnement du département dont il a la charge.




Des commissions d’inscription pour l’obtention des cartes nationales d’identité biométriques Cedeao seront installées dans les commissariats de police, sous préfectures et brigades de gendarmerie. Selon le directeur de l’automatisation des fichiers (Daf), le commissaire Ibrahima Diallo, ceci vise à permettre aux citoyens mineurs de disposer de la pièce d’identité. Il s’exprimait lors de la visite de prise de contact du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, à la Daf.

La Direction de l’automatisation du fichier (Daf) compte décentraliser les commissions d’inscription pour l’obtention de la carte nationale d’identité biométrique Cedeao dans les commissariats de Police, brigades de Gendarmerie et les sous préfectures. Cette option vise, selon son directeur, le commissaire Ibrahima Diallo, interrogé hier, lors de la visite du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye à sa structure, de permettre aux Sénégalais ayant moins de 18 ans d’avoir la pièce d’identification nationale. «Nous sommes en train d’installer les centres d’instruction des cartes d’identité au niveau des commissariats de police. C’est pour permettre aux Sénégalais qui n’ont pas 18 ans et qui veulent juste une carte d’identité, de s’inscrire. Nous allons faire des points dans les sous-préfectures, les brigades de Gendarmerie également». Les Sénégalais non désireux d’obtenir une carte d’électeur peuvent aussi s’inscrire dans ces lieux d’enrôlement.

Par ailleurs le directeur de l’automatisation du fichier a donné des assurances selon lesquelles, les 800.000 cartes d’électeurs non produites lors des élections législatives seront confectionnées. «Depuis le lancement, par le chef de l’Etat, nous avons fait les cartes d’identité et carte d’électeurs jusqu’au 23 avril. Au moment des élections, nous avions produit près de 5.500.000 cartes d’identité. Il restait à peu près 800.000 cartes à produire des 6.612.000 cartes (à produire). Nous avons pratiquement terminé la production aujourd’hui (vendredi 5 octobre). Et nous les remettrons aux autorités administratives pour le retrait».

AUCUN REPORT AU-DELA DU 31 DECEMBRE

Revenant sur la nouvelle prolongation des cartes d’identité numérisées jusqu’au 31 décembre 2017, Ibrahima Diallo, espère qu’avec le maillage complet, tout citoyen aura sa carte d’identité et qu’aucun report ne sera plus nécessaire. «Ce qu’il faut savoir est que ce sont les cartes expirées qui ont été prolongées jusqu’au 31 décembre. Mais, celles qui ont encore une durée de validité, restent valables jusqu’à ce qu’un acte les annule. Mais, nous espérons à la fin du mois d’octobre terminer le maillage complet. Et, à partir de ce moment, tous les citoyens pourront se présenter pour avoir leurs cartes», dit-il.
Parlant des problèmes notés dans la confection des cartes, notamment les doublures, Ibrahima Diallo, trouve que ceci n’entrave en rien la fiabilité du document. «Il est arrivé que les citoyens se retrouvent avec deux cartes. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que ces deux cartes contiennent les mêmes informations. On peut faire une double validation et que la machine imprime deux cartes. Le système garanti qu’aucun citoyen ne peut avoir deux cartes avec deux identités différentes. Il n’y pas de mal que le citoyen ait deux cartes, mais l’essentiel est que l’identité ne puisse pas varier». D’ailleurs, la Daf dispose de matériel de scanner et d’enrôlement pour mieux faciliter le travail, a signalé son directeur.


EN VISITE A LA DAF, DPJ ET LA DIRECTION DE LA PROTECTION CIVILE : Aly Ngouille Ndiaye pour la numérisation des archives

Dans le cadre de visites de prise de contact au niveau des différents services relevant de son département, entamées lundi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye était hier, jeudi 5 octobre, à la Direction de l’automatisation du Fichier (Daf), à la Direction de la police judiciaire, (Dpj) et à la Direction de la protection civile (Dpc). Cette sortie qui est une occasion pour le ministre de prendre langue avec les agents des directions visitées, a permis de constater les conditions de travail et les améliorations à apporter. Aly Ngouille Ndiaye dit, dans ce sens, qu’«au niveau de la Direction de la police judiciaire, nous devons tendre à la numérisation de beaucoup de leurs archives. Et également la possibilité qu’il puisse y avoir des interconnections entre cette direction et celle de la Gendarmerie qui s’occupe de la même chose». Et d’ajouter qu’il en sera de «même au niveau du ministère, pour que les gens puissent accéder, en temps réel, à certaines informations. Cela permet d’être plus efficace».Parlant de la protection civile, le ministre de l’Intérieur trouve qu’il est nécessaire d’apporter des réformes afin de mieux faire face aux effets des changements climatiques. «Nous devons être prêts pour faire face à ces changements dans des délais très réduits. La protection civile est uniquement à Dakar, nous aurons besoin de ses services un peu partout dans le pays», indique-t-il.
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