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Ali Mansoor, chef de mission du FMI au Sénégal : «nous sommes très satisfaits des progrès du gouvernement »
Publié le jeudi 21 septembre 2017  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Le Président Macky Sall et Ali Mansoor chef de mission du fonds monétaire international (Fmi) au Sénégal.




Le fonds monétaire international (Fmi) est satisfait des progrès enregistrés par le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre du plan Sénégal Emergent (PSE). En conférence de presse hier, mardi 19 septembre, Ali Mansoor, chef de mission du Fmi au Sénégal a indiqué que la croissance économique devrait rester solide, au dessus de 6%. Aussi, les perspectives macro-économiques pour 2018 sont favorables. Toutefois, il signale que la dette publique ne cesse d’augmenter.

«Nous sommes très satisfaits des progrès que le gouvernement fait avec son programme de réforme économique afin de mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent (PSE) et l’instrument de soutien de politique économique du Fmi qui soutient les efforts du gouvernement pour mettre en œuvre le PSE est sur une très bonne voie. Les résultats sont excellents, la croissance reste solide au dessus de 6%. Les perspectives économiques pour 2018 aussi restent favorables ». Ce constat est fait par Ali Mansoor chef de mission du fonds monétaire international (Fmi) au Sénégal hier, mardi 19 septembre lors d’une conférence de presse. Il est à la tête d’une équipe des services du Fmi qui a séjourné à Dakar du 7 au 19 septembre 2017.

AUGMENTATION DE LA DETTE PUBLIQUE

Cependant, Il relève que la dette publique continue d’augmenter soulignant que les services de la dette qui étaient de 24% des recettes en 2014 pourraient atteindre 30 % à fin 2017.

« L’endroit où il faudra faire attention c’est la dette. Il y a eu un accroissement de la dette relativement rapide durant ces dernières années et le ratio des paiements de la dette sur les revenus de l’Etat est passé d’environ 24% en 2014 à 30% projeté pour fin 2017. Mais nous sommes heureux de constater que le gouvernement est conscient de ce défi et il adopte un ensemble de mesures afin de pouvoir faire retourner le service de la dette à 24% sur les 10 années à venir», a-t-il soutenu.

ETENDRE LE REGIME DE ZONES ECONOMIQUES SPECIALES (ZES)

Afin de maintenir l’élan de la croissance à moyen terme, le Fmi pense que les réformes prévues au régime de zones économiques spéciales (Zes) doivent être étendues pour promouvoir le développement des Pme et mobiliser l’Indice de développement économique (Ide) afin d’assurer une production compétitive au plan mondial.

La mission a salué les propositions faites par les autorités concernant le retour au compacte pour gouvernance économique fondée sur des règles et un régime fiscal transparent. « Le remplacement des trêves fiscales de 50 ans dans la Zes par un impôt sur le revenu de 15% ne pouvant faire l’objet d’exonérations est une mesure positive. D’autres réformes doivent viser à soumettre tous les investissements de la Zes à la Tva assortie d’un régime de remboursement rapide pour les exportateurs», a-t-il laissé entendre.

Selon lui, cela assouplirait les contrôles quant aux investisseurs admissibles dans la zone, facilitant ainsi la sortie des Pme du secteur informel. L’appui dans le cadre du compacte pour l’Afrique, poursuit-il, permettra également de s’attaquer aux goulets d’étranglements infrastructurels de la ZES, en particulier celui de l’électricité.

Ndeye Aminata CISSE
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