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Derniers réglages au Champ de courses pour le recasement des commerçants
Publié le mercredi 26 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par DF
Les marchands ambulants dégueperpis des allées du Centenaire attendent d`être recasés
Mardi 25 mars 2014- Le calme est revenu sur les Allées centenaires où les marchands tabliers qui s’opposaient à une opération de déguerpissement se sont opposés aux forces de l’ordre dans la matinée. Les tabliers doivent rejoindre le site de recasement qui s`apprête à les accueillir. La politique de déguerpissement des allées du centenaire a été lancée par le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall.


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Des ouvriers et mécaniciens semblaient engagés mardi dans une folle course à la montre, se démenant comme jamais dans l’objectif de livrer à temps le site de recasement du Champ des courses, qui devait accueillir le même jour, à Dakar, les commerçants déguerpis du marché Sandaga et de quelques voies piétonnes de la capitale sénégalaise.

Sur place, une dizaine d'ouvriers, de mécaniciens et de menuisiers s'attelaient aux derniers réglages. Des toilettes publiques sont déjà installées, des cantines construites, les espaces destinés aux commerçants délimités pour les travaux d'ouvrage, tandis qu'une toiture en fer était en train d'être installée.

"Depuis que le marché Sandaga a brûlé, nous nous employons à créer les conditions d'un recasement provisoire et d'un recasement définitif. Le recasement provisoire et terminé. Nous pensons installer tous les commerçants de Sandaga et de Centenaire au Champ des Courses", avait annoncé le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, au cours d'une réunion du conseil municipal de la capitale.

Khalifa Sall avait dit son espoir de voir les commerçants et tabliers installés mardi matin. Il avait, dans cet objectif, effectué la veille une visite du site. "D'ailleurs on avait rendez-vous vers 8 heures pour la répartition des espaces", explique Babacar Fall, superviseur des travaux.

Il y a quelques jours, des commerçants avaient toutefois manifesté pour renouveler leur opposition à ce projet de recasement, arguant que cet espace qui leur est proposé était trop petit pour contenir leurs marchandises.

"Nous ne pouvons pas rester à la maison, les bras croisés. On a des familles à nourrir. Il faut que les ouvriers et la mairie redoublent d'efforts pour finir les travaux du site de recasement", confie Alé Diop, vendeur de poulets au marché Sandaga. "C’est inacceptable d’être délogé pour ensuite se retrouver sans abri’’, ajoute-t-il.

"Il faut aller plus vite, car nos familles ne peuvent pas rester une semaine à plus forte raison deux semaines sans se nourrir", dit Astou Ndiaye, une commerçante en attente de la fin des travaux.

"Je vendais des légumes à Sandaga sur un espace de trois mètres carrés. Ici, on a chacun un mètre carré sur un espace insuffisant dont on doit se contenter. Alors ils (ouvriers) doivent faire vite", poursuit-elle.

Mme Ndiaye souhaiterait par ailleurs des travaux complémentaires pour que le site de recasement puisse être à l'abri de tout dysfonctionnement, une fois les commerçants installés.

Dame Ndiaye, responsable de l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS/Jappo), n'en revenait pas de constater "la lenteur des travaux" du site.

"Je suis déçu de constater qu'il reste beaucoup à faire", a déclaré ce responsable venu à l'origine s'assurer que les commerçants ont été installés dans de bonnes conditions.

"Il ne fallait pas annoncer partout que les commerçants allaient être installés, sachant qu'il reste beaucoup à faire. C'est à la limite leur manquer de respect'', dit-il en quittant les lieux.

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