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Malick Fall (SG SAES) :‘’Il y a une tendance à la ‘’vacatarsisation’’ des enseignants du supérieur’’
Publié le samedi 2 septembre 2017  |  Enquête Plus




Si le gouvernement veut d’une rentrée académique apaisée en octobre prochain, il lui faut non seulement payer aux enseignants leurs arriérés d’heures complémentaires mais aussi résoudre l’équation de la retraite. A défaut, un démarrage sur fond de crise est presque assuré. La mise en garde émane du SG du SAES. Malick Fall est revenu aussi, à travers cet entretien, sur d’autres questions telles que les recrutements, les chantiers et les budgets des universités, l’impact des frais d’inscriptions…


Lundi dernier vous avez tenu un sit-in pour réclamer à l’Etat 1,4 milliard d’arriérés, comment est-on arrivé à ce montant ?

Tout d’abord, le SAES n’a pas l’habitude de donner des montants au public. Nous constatons qu’il y a des sommes qui sont dues aux enseignants et nous discutons avec les autorités pour recouvrer ces sommes-là. Il y a ce qu’on appelle des primes de recherche qui sont payées tous les 6 mois. Normalement, elles devaient être payées au début du mois de juillet. Ensuite, il y a les heures complémentaires. Chaque enseignant, en fonction de son grade, a une charge horaire hebdomadaire qu’il doit effectuer. Au-delà de cette charge horaire, toute heure effectuée est considérée comme heure complémentaire. Je voudrais rappeler que nous nous étions battus depuis 2011 et nous avions trouvé un accord avec le gouvernement pour que ces heures complémentaires soient transformées en postes. Nous avons fait l’évaluation et le calcul de ce que devait payer l’Etat pour prendre en charge ces heures complémentaires qui doivent tourner autour de 2 milliards et quelques. Et nous avons calculé à l’époque ; ça pouvait faire 200 postes. Nous étions tombés d’accord avec l’Etat. C’est rare de voir des gens renoncer à l’argent ; de l’argent que nous gagnons légalement. Mais nous avons préféré renoncer à cet argent en disant à l’Etat : ‘’recrutez sur la base de ces heures complémentaires’’.

Mais en attendant que cette politique soit appliquée, les collègues font des heures complémentaires et celles-ci sont payées par semestre. Dans le fonctionnement de l’UCAD, aujourd’hui, nous sommes retombés sur nos pieds. Compte tenu des retards qu’il y a eu dans le temps avec des grèves qui se sont accumulées, nous avons pu quand même, pour cette année, avoir une année universitaire plus ou moins normale. Pour la Faculté des Lettres et sciences humaines (FLSH), ils ont terminé les enseignements du second semestre, les examens du premier et du second semestre sont organisés. À la Faculté des Sciences et techniques (FST), c’est pareil. A la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) où il y avait un grand retard, ils ont dû faire des sacrifices ; chaque enseignant a doublé son volume de travail pour leur permettre de revenir sur une année. Aujourd’hui, ils ont fini leurs enseignements du second semestre. Donc il n’y a que la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) où quelques enseignements du second semestre ne sont pas encore terminés. Cela veut dire que les enseignants ont fait de gros efforts pour permettre à l’UCAD de revenir vers une année normale. Donc l’année prochaine, s’il n’y a pas de perturbations, on aura une année normale.

Qu’est-ce que vous réclamez donc ?

Ce que nous réclamons, ce sont des heures complémentaires du premier semestre qui n’ont pas encore été payées, donc ça veut dire qu’on a fait preuve quand même d’une grande patience. L’autre élément, c’est qu’à l’université, on a divisé les enseignants en cohortes. Chaque année, il y a une cohorte qui bénéficie des voyages d’études parce qu’il faut qu’on aille se confronter aux nouvelles techniques qui existent dans le monde. Des fois, il y a des travaux de recherche que nous voulons faire, mais qu’on ne peut pas car le matériel technique ne s’y trouve pas. Donc, nous sommes obligés d’aller à l’extérieur pour pouvoir les faire. Généralement, ces voyages d’études, on les programmait à partir de la fin du mois de juillet, mais on s’est rendu compte que jusqu’en fin août, ce n’est pas encore fait. C’est l’ensemble de ces éléments-là que l’on a évalué et qui fait une telle somme.

Il s’y ajoute que les enseignants font des avancements. Nous sommes évalués par le CAMES. Quand vous partez d’un grade à un autre, c’est le CAMES qui vous inscrit sur une liste d‘aptitude d’un grade bien déterminé. Ces changements ont des conséquences dans le traitement salarial. Or, des fois, ils peuvent rester pendant deux ans sans être payés. C’est l’ensemble de ces éléments-là qui font qu’il y a une reconstitution régulière de la dette des enseignants du supérieur. Mais nous osons espérer que du côté, aussi bien du Rectorat que des autorités, notamment le ministère de l’Economie et des finances et celui du budget, les choses sont en train de s’accélérer et on espère que tout sera à l’ordre avant la fin du mois.

La situation que vous décrivez est-elle valable seulement pour l’UCAD ou pour l’ensemble des universités ?

C’est valable pour toutes les universités, mais à des degrés moindres, car les autres universités n’ont pas la même taille et les mêmes effectifs que l’UCAD. Nous avons environ 1 400 enseignants. Prendre en charge 1 400 enseignants n’est pas la même chose que prendre en charge 200 enseignants. Donc les difficultés sont multipliées par 10 quand vous quittez une autre université pour venir à Dakar. Il est évident que dans les autres universités, il y a ces problèmes qu’on rencontre souvent, mais à des degrés moindres.

Est-ce que l’Etat a fixé une date pour le recrutement des enseignants ?

L’idée qu’on avait, c’était non seulement de recruter ces enseignants mais également de mettre en place un programme de recrutement. On s’est rendu compte que dans les universités, il y a une tendance à la ‘’vacatarsisation’’ des enseignants du supérieur. Cela veut dire que de plus en plus, on note qu’il y a plus de vacataires que d’enseignants permanents. En 2011, quand on signait un accord avec le gouvernement, c’était pour aller vers une inversion de cette tendance ; c’est-à-dire avoir 70 ou 75% d’enseignants permanents et 25 ou 30% de vacataires. C’était ça notre objectif. Maintenant, c’est vrai qu’il y a eu des efforts les années précédentes, mais ces efforts sont souvent annihilés par le fait qu’on reste longtemps sans recruter. Egalement, avec l’accroissement du nombre de bacheliers, on est rattrapé par le nombre important d’étudiants. C’est pourquoi il faut avoir une politique cohérente et qui permet d’avoir un schéma de recrutement d’enseignants par an, ce qui nous permet de pouvoir résorber ce déficit de formateurs.

Qu’en est-il du budget des universités ?

Là également, c’est un autre problème parce qu’effectivement, la question du budget est une question récurrente dans les revendications du SAES. Nous avons posé le problème de l’insuffisance des budgets. Depuis les accords de 2011, nous avons toujours posé le problème de l’évaluation mais surtout le calcul des budgets. Ce que nous avions préconisé, c’était qu’on évalue le budget à partir du coût unitaire d’un étudiant. C’est-à-dire, vous prenez un étudiant, vous calculez combien il coûte, et à partir de là, vous pourrez le multiplier par le nombre d‘étudiants et savoir pour chaque université quel est le budget réel. Mais il faut comprendre aussi que l’université, ce n’est pas seulement l’aspect pédagogique, il y a également d’autres aspects qu’il faut prendre en charge. Il y a la question des salaires, le fonctionnement pédagogique, les travaux pratiques ; il faut acheter des produits, renouveler de façon permanente le matériel.

Vous pouvez construire une salle, l’équiper totalement mais si vous n’avez pas une politique de maintenance, il est évident que tous les efforts que vous avez fournis seront annihilés. Il y a aussi la question de l’environnement. Par exemple ici à l’Ucad, il y a souvent des ordures qui sont brûlées et dans ces déchets, vous avez de la matière plastique. Et souvent, le vent amène cette fumée dans les appartements de nos collègues qui sont en face de la cité Aline Sitoé Diatta (Ex-Claudel). Et pendant cette période, nous avons perdu au moins quatre collègues, sans compter tous ces enseignants qui ont des problèmes de pneumopathie. Ça veut dire donc que la question de l’environnement est extrêmement importante à l’université, que ce soit ici ou dans les autres universités. Le budget est extrêmement important, c’est le nerf de la guerre. Tous ces problèmes auxquels nous sommes confrontés sont liés au fait qu’on estime que le budget est insuffisant. Maintenant, est-ce que c’est une insuffisance qui est réelle ou une insuffisance qui est supposée ?

Vous soupçonnez une mauvaise gestion ?

Nous avons demandé à l’Etat qu’on puisse organiser une concertation qui tournerait autour de la question du budget. Mais en invitant le ministre de l’Economie et des Finances, et le ministre du Budget, mais également le ministre de l’Enseignement supérieur qui est notre ministère de tutelle, en invitant tous les recteurs des 5 ou 6 universités en comptant l’université virtuelle, qui sont les ordonnateurs des dépenses, mais aussi tous les ACP (agents comptables particuliers) des différentes universités qui sont les exécutants de ces budgets et qui sont des éléments du ministère de l’Economie et des Finances affectés dans les universités. Mais également tous les directeurs financiers des universités avec la présence des syndicats ; qu’on s’asseye et qu’on mette sur la table toutes les ressources disponibles pour les universités, aussi bien les ressources qui sont allouées par l’Etat que les ressources générées par les DIP (droits d’inscription pédagogique), mais également les ressources qui sont générées par les fonctions de service.

Ça nous permettra de savoir quelles sont les ressources dont dispose chaque université et de savoir si les ressources sont suffisantes pour prendre en charge les salaires ainsi que toutes les autres questions liées à un fonctionnement normal d’une université. On pourra dire que les budgets ne sont pas insuffisants ou bien ils sont mal gérés. Si on se rend compte que ces budgets sont insuffisants, il appartiendra à l’Etat de voir quelle est la bonne politique. Est-ce qu’il va augmenter la subvention, ou est-ce qu’il va permettre à l’université de trouver un autre moyen qui lui permette de générer d’autres ressources pour pouvoir pendre en charge le fonctionnement des universités ? Mais pour moi, c’est un exercice qui est fondamental et qui est urgent à faire pour qu’on puisse avoir le cœur net sur les budgets alloués aux universités.

Est-ce que le budget connaît une augmentation ?

Chaque année, il y a des augmentations, il ne faut pas être nihiliste dans la vie. Souvent, nous avons des budgets qui sont alloués aux universités. Quelquefois, en fin d’année, si on se rend compte que c’est insuffisant, il y a ce que l’on appelle des rallonges. Ces rallonges quelquefois sont consolidées, quelquefois elles ne le sont pas. C’est pourquoi, pour nous, il est important que l’on puisse avoir cette concertation, ce qui nous permettra d’avoir le cœur net sur les ressources dont les universités ont besoin pour pouvoir fonctionner correctement. Maintenant, si ces besoins sont comblés par les ressources générées et les sommes allouées sous forme de subvention par l’Etat, tant mieux ! Si tel n’est pas le cas, on saura au moins le gap à combler pour que l’on puisse avoir un budget de vérité qui puisse nous permettre de faire fonctionner correctement les universités.

Les frais d’inscription des étudiants ont été augmentés il y a maintenant 3 ans. Est-ce que vous l’avez senti dans vos conditions de travail ?

Pour ce qui est des enseignants, je ne pense pas. Maintenant, il faut poser la question aux étudiants. On leur avait indiqué dans l’argumentaire pour l’augmentation de ces frais d’inscription que ça aurait un impact positif sur leurs études. Je pense qu’il faut leur poser la question. Ce que je peux dire, c’est que dans certaines facultés, parce que la subvention de l’Etat n’est pas venue ou est venue très tardivement, pratiquement ce sont ces DIP (Droit d’inscription pédagogique) qui ont permis de faire fonctionner leurs facultés. Si effectivement ces DIP sont associés aux allocations de ressources que l’Etat donne à ces facultés-là, je pense, qu’on pourrait ressentir un effet positif. Mais si les budgets de ces facultés ne sont pas versés ou ne sont pas virés à temps, il est évident que ces facultés ne vont fonctionner que sur la base des DIP.

Or ces DIP ont été fléchés dans leur utilisation. C’est-à-dire que l’on a mis des garde-fous. Mais si effectivement les facultés ne reçoivent pas leur dotation, il est évident que ces sont ces BIP qui vont les faire fonctionner. Et c’était la crainte que nous avions quand nous parlions de privatisation rampante des universités publiques. C’était ça notre souci. On avait tiré la sonnette d’alarme, même si par ailleurs, effectivement, pour nous, il fallait augmenter les frais d’inscriptions, parce qu’avoir des frais d’inscriptions de 5 000 F CFA depuis 40 ans, c’est caduc. Mais il faut que ces politiques soient accompagnées d’une certaine forme de gestion qui puisse permettre de maximiser les ressources additionnelles que les universités reçoivent.

Les directives issues des concertations ont été appliquées depuis quatre ans. Est-ce qu’il y a eu au moins une hausse sur les taux de réussite à l’université ?

Ça également, il faudra que l’on ait une culture d’évaluation des politiques mises en place. En me fondant sur les discussions informelles que l’on a eues avec le rectorat lors de notre sit-in d’avant-hier (lundi 28, l’entretien a été réalisé le mardi 29), je pense qu’ils sont en train de faire des évaluations par rapport à un certain nombre de mesures, notamment sur les offres de formation. Je pense qu’il faut que l’on ait cette culture d’évaluation à mi-chemin des politiques que nous menons. Cela nous permet de pouvoir évaluer les choses, rectifier au besoin le tir pour améliorer. Maintenant, il est évident qu’avec le système LMD, forcément, on a un taux de réussite supérieur à celui que l’on avait avant. Ça, c’est une évidence parce qu’il y a cette possibilité qu’ont les étudiants de pouvoir amener avec eux des dettes de crédits. Un étudiant qui a 42 crédits peut passer en classe supérieure, sachant qu’il lui faut combler les 18 crédits qui lui restent. Quand vous appliquez cette politique, forcément le taux de réussite va être plus important.

A côté du contenu, il y a l’infrastructure. Quelle appréciation faites-vous des chantiers dans l’Enseignement supérieur ?

Globalement, il y a un grand retard. Nous l’avons dit et redit. Le ministre de l’Enseignement supérieur a tiré la sonnette d’alarme. Vous avez entendu les discussions à Ziguinchor avec la directrice de l’Agence de la construction des bâtiments et édifices publics (Socé Diop Dione). Je pense que c’était révélateur du retard accusé dans la livraison des ouvrages. Le danger, c’est que quand vous avez ces retards, vous allez avoir les effectifs qui vont grossir. Finalement, les infrastructures vont souffrir de problèmes de capacité d’accueil, parce que la capacité estimée au départ pour combler le gap a été dépassé. C’est pourquoi il est important d’avoir cette politique de monitoring qui nous permet de suivre les choses pas à pas. Globalement, à l’UCAD ou ailleurs, on a des problèmes d’infrastructures, même s’il faut le reconnaître, il y a des efforts qui sont faits. Il ne faut pas le nier. Le problème, c’est que ces efforts sont souvent annihilés par les retards accumulés.

A la sortie de la Conférence sociale, le SAES s’était dit très déçu sur la question de la retraite. Est-ce qu’il y a eu une évolution sur ce point ?

Il y a eu une évolution, il faut le dire. Au sortir de la Conférence sociale, nous étions très déçus et l’avenir nous a donné raison. Le ministre du Travail (Mansour Sy) s’était entêté pour organiser la conférence sous ce format-là (discussion globale sur tous les aspects), alors que nous avions demandé des discussions sectorielles qui auraient permis de prendre en charge, en amont, toutes les spécificités des différents secteurs, et à partir de ce moment-là, avoir une vue globale de tous les problèmes. Ça aurait permis de mettre en place une politique pour satisfaire tout le monde. Ça n’a pas été fait. Nous étions sortis déçus. Nous avions déposé un préavis de grève à l’issue duquel nous sommes partis en mouvement. Nous avons observé 4 mots d’ordre.

Le gouvernement nous a appelés le 19 juin dernier sous la présidence du Premier ministre. A la suite des discussions, il a été décidé de la mise en place d’une commission technique paritaire dirigée par le ministre du Budget. Et c’est le lieu de remercier très sincèrement le ministre Birima Mangara. Il a été présent à toutes les séances, du début à la fin. Il a montré également une très grande ouverture et une très grande disponibilité. Ce qui nous a permis, dans le cadre des travaux de cette commission, d’arriver à des conclusions. Maintenant, la balle est dans le camp de l’Etat. Nous osons espérer qu’avant la rentrée en octobre 2017, quelque chose sera retenu entre le gouvernement et le SAES. Ce qui nous permettrait de démarrer l’année 2017-2018 sous de bons auspices. Sinon, à la rentrée, on risque de nous retrouver dans une situation de crise. Il faut avoir le courage de le dire. Nous avons fait preuve d’une très grande patience ; nous avons travaillé avec le gouvernement en toute responsabilité et confiance. Nous attendons la suite.

Est-ce que ce climat prévaut pour les autres points d’accord ?

La vérité est que nous avions une plate-forme avec plusieurs points. Le SAES est un syndicat responsable, et cette responsabilité nous avait amené à proposer au gouvernement, dans le cadre d’un pacte de stabilité, une plate-forme minimale sur quatre points. Et que si cela est satisfait, nous pourrions envisager de façon très durable une certaine stabilité dans le sous-secteur de l’Enseignement supérieur, sauf cas de force majeure. Sur ces quatre points, il y a eu des efforts qui ont été faits, même si sur la réforme des titres, il y a des points qui sont encore pendants, notamment le décret des chercheurs non encore pris, mais également la question des indices.

Nous avons des professeurs de classe exceptionnelle à qui on avait proposé des indices. Mais cet indice (10 68) est un indice grade et non un indice traitement. Il faut donc que l’indice traitement puisse être créé par décret. Nous avons déjà beaucoup de collègues qui sont dans ces difficultés-là parce qu’ils sont partis à la retraite avec l’indice 10 68. Si vous appliquez cet indice, ils ont une réduction de salaire, ce qui n’est pas normal. Beaucoup avait saisi par écrit le président de la République qui avait demandé au ministre de l’Enseignement supérieur de prendre les dispositions pour que ces dysfonctionnements soient corrigés. Il y a les indices qui concernent aussi les Maîtres de conférences. Nous avons fait les calculs, nous avons commis des experts dans ce domaine. Ces derniers ont proposé un certain nombre de modifications qui ont été proposées au gouvernement. Nous attendons que cela soit matérialisé. Globalement, sur les quatre points, il reste la question de la retraite et les dysfonctionnements que je viens d’expliquer sur la réforme des titres.

PAR BABACAR WILLANE
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